HIFU de rattrapage pour récidive après radiothérapie prostatique : morbidité et résultats carcinologiques à propos d’une série monocentrique de 45 patients - 04/11/18
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Résumé |
Objectifs |
Un homme sur trois présentera une récidive localisée d’un cancer de prostate après traitement par radiothérapie. Pourtant, la majorité des patients seront traités par une privation androgénique palliative. L’objectif était d’analyser des résultats fonctionnels (morbidité et qualité de vie), carcinologiques et facteurs prédictifs de succès de high intensity focused ultrasound de rattrapage (HIFU-r) après radiothérapie des récidives locales d’un cancer de prostate.
Méthodes |
Étude rétrospective monocentrique incluant les patients traités par HIFU-r entre 2006 et 2016 pour récidive locale après radiothérapie. La récidive était définie soit biologiquement (psa nadir+2ng/mL), soit biopsies positives après HIFU-r ou introduction d’un traitement adjuvant après l’HIFU-r. Les effets indésirables étaient répertoriés au cours du suivi prospectif et la morbidité évaluée par le score de qualité de vie de l’eortc, l’incontinence urinaire (iu) par l’ics, la dysurie par l’ipss et la dysérection par l’iief5, avant traitement par HIFU-r puis à 6 mois, à 1 an et aux dernières nouvelles (ddn). Kaplan–Meier a été utilisée pour l’analyse de la survie sans récidive (ssr).
Résultats |
Quarante-cinq patients ont été inclus avec un suivi moyen de 2,6±2,1 ans. La médiane du psa nadir après HIFU était de 0,58ng/mL (0–6,5). Le taux de ssr était de 82 % à 1 an, 53 % à 2 ans et 30 % à 3 ans. La ssr à 2 ans était de 72,7 %, 47,1 % et 40,9 % pour les risques faibles de d’Amico, intermédiaires et hauts risques. Avec un psa nadir inférieur ou égal à 0,5ng/mL, la ssr était de 100 % à 1 an, 92 % à 2 ans et 67,7 % à 3 ans (p=0,001). Les scores ics pré- et post-HIFU augmentaient aux dernières nouvelles (p=0,03). L’iief5 s’aggravait à 6 mois (p=0,016) et 1 an (p=0,04), mais la qualité de vie pré- et post-HIFU-r était conservée (p=0,2) (Fig. 1 et Tableau 1, Tableau 2).
Conclusion |
L’HIFU-r pour les récidives de cancer de prostate localisé après échec de radiothérapie était associé à un taux de ssr à 2 ans supérieur à 50 %. Ce traitement permettrait de retarder l’introduction de l’hormonothérapie palliative, au prix de morbidités non négligeables, mais une qualité de vie conservée. Une cohorte de patients et un suivi plus important permettraient d’affirmer ces résultats.
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Vol 28 - N° 13
P. 699-700 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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