Facteurs prédictifs et pronostics du cancer du rein à composante sarcomatoïde. Résultats d’une étude UCLA et UroCCR 45 - 04/11/18
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Résumé |
Objectifs |
La présence d’une composante sarcomatoïde pour un cancer du rein (sCCR) est un facteur de mauvais pronostic. Nous avons étudié l’association de comorbidités, connus dans d’autres cancers, avec la survenue ou la récidive du sCCR.
Méthodes |
À partir d’une population de patients de UCLA et du réseau français UroCCR (étude no 45), 469 patients avec un sRCC ont été comparés à 1808 patients avec un cancer du rein sans composante sarcomatoïde (RCC). L’association du tabagisme, du diabète ou de l’hypothyroïdie avec la survenue ou la récidive du sCCR a été étudiée par régression logistique univariée et multivariée. La récidive était définie comme la survenue d’une récurrence locorégionale ou d’une progression métastatique.
Résultats |
La prévalence globale du tabagisme actif, du diabète et de l’hypothyroïdie était de 18 %, 12 % et 5 %, respectivement. En analyse univariée, le tabagisme (31 vs. 13 % p<0,001) et le diabète (25 vs. 20 % p=0,04) étaient associés au sCCR. L’hypothyroïdie (12 vs. 21 % p=0,019) était associée à un risque diminué de sCCR (Tableau 1a). En analyse multivariée, en excluant les patients avec données manquantes le tabagisme actif (OR=2,93, IC95 % [2,16–3,99]) était associé au sCCR (Tableau 1b). Pour la population sRCC, le temps de suivi médian était de 6,4 mois (IQR 2,3–16,0). Cent quatre-vingt patients (38 %) ont présenté une récidive. En analyse univariée, le tabagisme actif était associé à un risque significativement accru de récidive (42 vs. 30 % p=0,04). Le diabète était associé à une diminution significative du risque de récidive (27 vs. 41 %, p=0,03) (Tableau 2a). En analyse multivariée avec le score UISS comme cofacteur et en excluant les patients avec données manquantes, le tabagisme (OR=1,67, IC95 % [1,03–2,72]) était indépendamment associé à la récidive (Tableau 2b).
Conclusion |
Si de nouvelles études le confirment, identifier si les causes, les conséquences métaboliques ou les traitements de ces comorbidités, influencent la survenue ou la récidive du sCCR, pourrait fournir une plausibilité biologique et permettrait de proposer des mesures préventives.
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Vol 28 - N° 13
P. 711-712 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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