Intérêt d’une évaluation systématique du traitement des symptômes du bas appareil urinaire dans la prise en charge d’une hypertrophie bénigne de la prostate en médecine générale - 04/11/18
Résumé |
Objectifs |
Évaluer l’efficacité d’une modification ou d’une initiation de traitement par un α-bloquant chez des patients déjà traités médicalement pour des sbau liés à une hbp.
Méthodes |
Au total, 1449 patients inclus ≥60 ans, avec sbau liés à une hbp et traités médicalement depuis ≥6 mois. Un traitement par α-bloquant était initié ou modifié si le pgi-i n’objectivait aucune amélioration sous traitement et si ipss>8. Patients suivis entre 1 et 3 mois. Âge moyen : 70,0±6,9 ans ; ancienneté des sbau : 4,1±4,2 ans ; à l’inclusion, ils recevaient des plantes (53,9 %), des α-bloquants (33,6 %), des 5-ari (5,9 %) ou une association (6,6 %). Score ipss moyen : 16,4±6,7, non corrélé avec l’ancienneté des sbau ; pgi-i moyen : 2,6±1,2.
Résultats |
Au total, 42,8 % des patients (591/1380 patients analysés) ont eu une modification de leur traitement et une visite de suivi : 385 (65,6 %) ont eu une initiation d’un α-bloquant, 202 (34,4 %) une modification, principalement en monothérapie (81,9 %).
Lors de la visite de suivi, 520 patients ont complété le questionnaire ; le score ipss moyen était de 7,7±4,8, significativement en baisse (18,7±6,1 à l’inclusion) ; le pgi-i moyen de 1,2+0,7 était significativement en baisse (3,5±0,8 à l’inclusion) ; la qualité de vie (q8-ipss) était significativement améliorée. Pour les 346 patients sous plantes ayant changé pour un α-bloquant, ainsi que pour les 67 patients sous α-bloquant ayant changé pour un autre α-bloquant, les 3 scores avaient diminué significativement.
Conclusion |
Une évaluation systématique du traitement médical de l’hbp a montré que 42,8 % des patients n’étaient pas améliorés. Un traitement par un α-bloquant (initiation ou modification) peut améliorer les sbau.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 28 - N° 13
P. 736 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?