Évaluation de l’efficacité de l’embolisation prostatique dans la prise en charge de l’hypertrophie bénigne de prostate au sein d’une population gériatrique - 04/11/18
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Résumé |
Objectifs |
L’hypertrophie bénigne de prostate est une affection fréquente qui engendre des symptômes urinaires et une altération de la qualité de vie. La rétention aiguë d’urines, sa principale complication, nécessite parfois, à long terme le port d’une sonde à demeure chez des patients âgés. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’efficacité d’une technique peu invasive, l’embolisation prostatique, au sein d’une population gériatrique avec peu d’alternatives thérapeutiques.
Méthodes |
Nous avons réalisé une analyse rétrospective et monocentrique des dossiers de patients ayant bénéficié d’une embolisation prostatique pour hbp entre février 2016 décembre 2017. Le succès de l’embolisation était défini comme la possibilité d’ablation de la sad ou une amélioration du score ipss et/ou de la qualité de vie initiaux.
Résultats |
Vingt et un embolisations ont été réalisées pour 19 patients. L’âge moyen des patients était de 80,6 ans, 73 % étaient traités par anticoagulants et/ou antiagrégants. Le volume prostatique moyen initial était de 111cc. Le taux de succès est de 71,4 %, soit 15 gestes sur 21. Deux patients ont bénéficié d’un deuxième geste avec un taux de réussite de 50 %. Le sevrage de sad a été possible pour 11 patients sur 15. Il existe une différence statistiquement significative entre les scores du questionnaire de qualité de vie mictionnelle entre le temps initial, à 3 mois et à 1 an (5,79 vs 1,12 et 0,19, p<0,0001). Pour les patients initialement sondés, leur score ipss est significativement amélioré entre l’évaluation à 3 mois et à 1 an (7,53 vs 4,82, p=0,023) (Tableau 1, Tableau 2).
Conclusion |
L’embolisation prostatique pour le traitement de l’hbp modérée à sévère peut être proposée comme alternative aux traitements chirurgicaux habituels pour des patients non opérables du fait de comorbidités contre-indiquant une anesthésie générale. Peu morbide, elle permet de s’amender du port d’une sad et de ses complications et améliore la qualité de vie des patients âgés.
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Vol 28 - N° 13
P. 738-739 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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