Néphrectomie partielle robot assistée d’un carcinome kystique avec échographie de repérage et fluorescence peropératoire : les pièges à éviter - 04/11/18
Résumé |
Objectifs |
La néphrectomie partielle robot assistée s’est largement développée récemment avec l’extension des indications aux tumeurs complexes. Concernant les tumeurs kystiques, la voie robot-assistée peut se discuter en raison du risque de rupture du kyste et de dissémination péritonéale. L’objectif est de présenter une néphrectomie partielle robot-assistée par voie intrapéritonéale d’un carcinome kystique avec échographie de repérage et fluorescence peropératoire.
Méthodes |
Il s’agit d’une patiente de 36 ans sans antécédent avec découverte fortuite sur un scanner de kystes rénaux dont un au niveau pole supérieur rein gauche Bosniak 4 de 41mm. L’IRM a confirmé le diagnostic.
Résultats |
Le rein a été libéré puis dégraissé et le pédicule disséqué. La tumeur est exposée délicatement pour ne pas risquer d’effraction. Un clampage de l’artère rénale a été réalisé après injection intraveineuse de 1,5mL de vert d’indocyanine pour évaluation de la qualité du clampage. L’excision tumorale est réalisée aux ciseaux froids sans effraction. Le temps de clampage était de 22minutes. La patiente est sortie à j2 postopératoire sans complications.
Conclusion |
La néphrectomie partielle robot-assistée pour tumeur kystique est réalisable mais doit être réalisée par un chirurgien expérimenté en raison du risque d’effraction tumorale et de dissémination péritonéale.
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Vol 28 - N° 13
P. 748 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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