L’IMC < 3e percentile, un point de départ trop restrictif pour diagnostiquer la dénutrition en pédiatrie ? - 15/11/18
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Résumé |
Introduction et but de l’étude |
Le diagnostic de la dénutrition en pédiatrie repose sur un faisceau d’arguments. Son côté complexe et chronophage, ainsi que l’absence d’indice de référence consensuel amène une sous-estimation de la problématique pourtant lourde de conséquences.
Il a été proposé récemment une actualisation des critères de définition en prenant comme point de départ l’IMC<3e percentile [2 , 1 ]. Cependant, ces enfants sont visuellement très maigres, une prise en charge nutritionnelle est souvent initiée spontanément par les équipes soignantes.
Cette étude s’attache à identifier un critère simple, sensible et spécifique pour dépister la dénutrition chez l’enfant.
Matériel et méthodes |
L’étude prospective a été réalisée de mars à août 2017, 133 enfants ont été inclus.
Deux diététiciennes de l’unité transversale de nutrition ont recueilli les critères de dénutrition aiguë suivant : rapport entre le poids et le poids attendu pour la taille (P/T), IMC inférieur au 3e et au 10e percentile, cassure pondérale (changement de couloir), poids attendu pour l’âge et le sexe<à −2 écart-type (ET).
Nous avons étudié la sensibilité et la spécificité de chaque critère par rapport aux diagnostics de dénutrition posés par les deux diététiciennes à partir d’un faisceau d’arguments reprenant l’ensemble des critères ainsi que des signes cliniques ou des signes orientant vers son origine (au total, 40 enfants ont été diagnostiqués comme étant dénutris).
Résultats et analyse statistique |
L’IMC<10e percentile présente une bonne sensibilité contrairement à l’IMC<3e percentile, leurs spécificités semblent très élevées et proches.
P/T entre 80 et 90 % a une bonne sensibilité et une bonne spécificité mais cet indice présente l’inconvénient d’être plus complexe et chronophage.
Conclusion |
L’IMC<10e percentile semble moins restrictif que l’IMC<3e percentile et présente l’avantage d’être un très bon indice en pratique courante comme point de départ pour rechercher une dénutrition (Tableau 1).
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Vol 32 - N° 4
P. 267-268 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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