Impact d’une intervention nutritionnelle sur la qualité de l’alimentation et les habitudes alimentaires d’adolescents scolarises de la ville d’Oran - 15/11/18
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Résumé |
Introduction et but de l’étude |
Des interventions en milieu scolaire, bien mises en œuvre, peuvent avoir des effets positifs sur les habitudes alimentaires et le mode de vie actif des adolescents. Objectif. Évaluer l’impact d’une intervention nutritionnelle (IN) sur les habitudes alimentaires et le niveau d’adhésion à la diète méditerranéenne, chez des adolescents en milieu scolaire.
Matériel et méthodes |
Des adolescents (n=180, F/G=89/9), âgés de 10 à 16 ans ont participé à l’étude. Le poids et la taille ont été mesurés. La qualité de l’alimentation a été évaluée grâce à l’Indice KIDMED. Quatre vingt adolescents ont accepté de bénéficier d’un encadrement nutritionnel visant à améliorer réellement la qualité de leur alimentation, en respectant les repères du régime type Méditerranéen, avec un suivi à j30, j120 et j180, après conseils hygiénodiététiques.
Résultats et analyse statistique |
Soixante deux % des adolescents sont normo-pondéraux (NP), 27 % en surpoids/obésité (SO) et 11 % sont maigres (M). À j30, une amélioration de la qualité de l’alimentation est notée chez les adolescents, quel que soit leur statut pondéral. Le score KIDMED≥8, soit une « diète méditerranéenne optimale » caractérisée par la prise quotidienne du petit déjeuner, la consommation des fruits et légumes, des céréales et légumes secs, du poisson et de l’huile d’olive, est noté chez 25 % des M contre 5 % à j0. Quatre % des NP et 23 % des SO ont un score KIDMED≤3, donc une « alimentation de très mauvaise qualité » vs 57 % et 66 % avant IN. À j180 vs j0, la prise quotidienne du petit déjeuner est augmentée à 100 % chez M, la consommation quotidienne de boissons sucrées par la majorité de la population est diminuée de 49 % chez NP et 34 % chez SO. La fréquentation des fast-foods d’au mois 1/semaine par les M diminue de 68 % à 1 %. Le grignotage, observé chez la quasi-totalité des adolescents, baisse de 96 % à 18 % chez M et de 83 % à 27 % chez SO.
Conclusion |
Un impact positif de l’IN, menée en milieu scolaire, sur les habitudes et la qualité de l’alimentaire des adolescents, est noté.
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Vol 32 - N° 4
P. 336-337 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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