Posture et cognition spatiale chez des patients orthodontiques de classe II - 24/11/18
Résumé |
Introduction |
Les mêmes afférences sensorielles sont impliquées dans le contrôle postural et dans l’élaboration des représentations spatiales. En orthodontie, la classe II se caractérise par un rétrognathisme, décalage mandibulaire susceptible d’affecter le flux somesthésique afférent. Si ce décalage paraît avoir une incidence posturale, son impact sur les représentations spatiales n’est pas connu.
Méthodes |
Le bilan réalisé chez 11 patients (16,4±4,9 ans ; 9 femmes) ayant consulté en vue d’un traitement orthodontique incluait une mesure du décalage antéro-postérieur entre maxillaire et mandibule (surplomb), quatre statokinésigrammes, un test de bissection de lignes horizontales et radiales. Les statokinésigrammes étaient réalisés yeux ouverts ou fermés et la mandibule en position d’intercuspidation maximale (PIM) ou de repos (PMR).
Résultats |
En moyenne, la position du centre des pressions était antérieure (+9,1mm) et davantage en PIM qu’en PMR lorsque les yeux étaient fermés (p<0,01). De plus, le surplomb était corrélé avec la surface du statokinésigramme (p<0,01) et avec l’erreur de bissection (p<0,02).
Discussion/Conclusion |
Ce travail confirme la position antérieure du centre des pressions chez les patients de classe II. Cette position dépend toutefois des conditions de vision et d’occlusion. Outre ses conséquences posturales, le décalage postérieur de la mandibule a une incidence sur la cognition spatiale qui mériterait d’être explorée plus avant.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Posture, Bissection de lignes, Classe II orthodontique
Plan
Vol 48 - N° 6
P. 318 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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