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Effet de la pathologie de Parkinson et de l’âge sur les relations entre vision, posture et difficulté cognitive ressentie - 24/11/18

Doi : 10.1016/j.neucli.2018.10.035 
Cédrick T. Bonnet 1, , Arnaud Delval 2, 5, Tanguy Davin 1, Tarkeshwar Singh 4, Luc Defebvre 3, 5
1 Laboratoire de sciences cognitives et de sciences affectives, université de Lille, CNRS, Lille, France 
2 Service de neurophysiologie clinique, hôpital Salengro, CHRU Lille, Lille, France 
3 Service de neurologie et pathologie du mouvement, centre expert Parkinson, hôpital Salengro, CHRU Lille, Lille, France 
4 Department of health sciences and research, medical university of South Carolina, Charleston, SC 29425, États-Unis 
5 Unité Inserm 1171, faculté de médecine, université de Lille, Lille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les patients parkinsoniens présentent des déficiences pour les mouvements du corps des et yeux. Nous avons testé si ces patients présentaient des déficiences dans la complémentarité, ou synergie, entre mouvements des yeux et mouvements du corps pour réaliser une tâche visuelle précise. Nous avons également testé l’influence de l’âge et de la charge cognitive sur ces relations vision-posture.

Matériel et méthodes

Vingt patients (60 ans ; stade Hoehn et Yahr : 2 ; sous médication), vingt témoins (61 ans) et vingt jeunes adultes (22 ans) ont exploré des images projetées sur 100° d’angle visuel en tentant d’y localiser cinq cibles. Les mouvements des yeux, de la tête, du cou, du bas du dos et du centre de pression ont été mesurés pendant les essais (6 essais par tâche ; 50 secondes par essai). La difficulté subjective ressentie a été évaluée grâce à un questionnaire après la tâche.

Résultats

Les patients et les témoins n’ont montré que des corrélations vision-posture positives, i.e. déstabilisantes, alors que les jeunes ont montré des corrélations essentiellement négatives, i.e. synergiques. Ces corrélations significatives étaient plus souvent associées à une plus grande difficulté ressentie chez les patients parkinsoniens (88 % du temps) que chez les deux autres groupes (40–45 %).

Discussion/Conclusion

Ainsi :

– l’âge pourrait amener une rupture de synergie vision-posture en tâche visuelle précise ;

– la pathologie de Parkinson pourrait engager le cerveau vers une plus grande utilisation de relations vision-posture déstabilisantes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Maladie de Parkinson, Corrélations vision-posture, Difficulté subjective ressentie, Modèle synergique


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Vol 48 - N° 6

P. 324-325 - décembre 2018 Retour au numéro
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