Effet d’un ultra-trail sur les données stabilométriques et les pressions plantaires du coureur à pied - 24/11/18
Résumé |
Introduction |
L’objectif de cette étude était de déterminer les effets d’un ultra-trail sur la posture du coureur.
Matériel et méthodes |
Dix sujets y ont participé à l’UTMB® 2016 (171 km, 10 000 m de dénivelé). Ils ont maintenu une position érigée sur une plateforme pendant 51,2 secondes au départ, aux kilomètres 50, 80, 120 et à l’arrivée. La position du centre de pression sur l’axe antéro-postérieur (YCdP) et sur l’axe médio-latéral (XCdP), la surface du statokinésigramme (SCdP), la longueur de déplacement du CdP (LCdP), l’accélération du CdP (ACdP), les longueurs sur X (LX), sur Y (LY) et les pressions plantaires d’avant pied (PPAP) ont été mesurées.
Résultats |
YCdP se déplace en avant (≈17 mm) au km 50 (p<0,01) puis se stabilise jusqu’à l’arrivée. LY évolue de la même façon (≈180 mm) sauf qu’il revient à sa valeur de base à l’arrivée (p<0,01). La PPAP augmente de 9 % au km 50 et l’ACdp augmente de 80 % au km 80, puis elles ne se modifient plus jusqu’à la fin (p<0,01). LCdP augmente au km 50 et au km 80 respectivement de 40 et 50 %, par rapport au départ, avant de retrouver au km 120 le niveau du km 50, puis de revenir à sa valeur de base à l’arrivée (p<0,01). La SCdP augmente de 20 % aux km 80 et 120 par rapport au départ avant de retrouver une valeur de base à l’arrivée (p<0,01).
Discussion/Conclusion |
La modification continuelle du pattern d’équilibration du coureur et l’augmentation de la PPAP sont des éléments importants à prendre en compte dans la préparation de trails longs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Course à pied, Ultra-trail, Pressions plantaires, Posture
Plan
Vol 48 - N° 6
P. 334 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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