Courbe d’apprentissage et risques de la libération du nerf médian au canal carpien par section du ligament rétinaculaire du carpe sous endoscopie versus sous échographie — étude pilote cadavérique comparative entre chirurgien junior et senior, 30 cas - 25/11/18
Résumé |
La courbe d’apprentissage de section échographique du ligament transverse du carpe (LTC) a été décrite par des opérateurs entraînés mais n’a pas fait l’objet d’étude comparative dans la littérature. L’objectif principal était d’évaluer, sur des paramètres chirurgicaux tel que la qualité de section (QS) et les lésions anatomiques (LA), l’impact de l’expérience de l’opérateur lors de la section par échographie (UCTR) du LTC. Les objectifs secondaires étaient d’utiliser un groupe comparatif avec libération endoscopique (ECTR) et de tracer la courbe d’apprentissage de ces techniques. Il s’agissait d’une étude cadavérique comparative incluant 30 poignets sans déformation (5 frais, 15 conservés). L’opérateur sénior (OS) avait effectué 5 ECTR et 5 UCTR contre respectivement 6 et 14 pour l’opérateur junior (OJ). Chaque poignet était ensuite disséqué afin d’évaluer la qualité de section (évaluée en pourcentage de ligament sectionné sur la longueur totale du LTC) et la présence de LA. Par ECTR, la QS de l’OJ était de 90,74 % (73,33–100 %) avec la moitié des sections complètes et 2 LA de l’arcade palmaire superficielle (APS), versus 99,4 % (99–100 %) pour l’OS sans lésions notable. Il y avait une différence significative sur les paramètres chirurgicaux entres les deux opérateurs. Par UCTR, la QS pour l’OJ était de 80 % (50–100 %) avec la moitié des sections complètes et 3 LA (1 APS, 2 tendons), versus 88 % (60–100 %) et 3 sections complètes pour l’OS sans lésion notable. Il y avait une différence significative sur les paramètres chirurgicaux entre les deux opérateurs. En UCTR, l’OJ à nécessité environ 10 poignets pour l’apprentissage de l’UTCR contre 3 pour l’OS. En ECTR, l’OJ à eu besoin de 4 poignets pour appréhender la technique. Les études cadavériques concernant l’UTCR (B. Lecoq, De la Fuente, Chern et al.) montrent d’excellent résultats sans précisions sur les répétitions nécessaires et l’expérience échographique ultérieure de l’opérateur. Nous souhaitions par cette étude, nuancer le caractère sans danger et d’acquisition facile de cette technique maintenant répandue à toutes les spécialités. Notre étude préliminaire suggère que l’UTCR demande plus d’expérience chirurgicale que l’ECTR pour être plus sûre due au risque élevé de lésions anatomiques graves montrant l’importance de l’utilisation du modèle cadavérique pour acquérir la technique.
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Vol 37 - N° 6
P. 382 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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