Étude pilote anatomique cadavérique de faisabilité du passage d’un lambeau intermétacarpien dorsal de la 2e commissure vers la face palmaire de la main - 25/11/18
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Résumé |
Le lambeau intermétacarpien dorsal du 2e espace (2IMD) est largement utilisé du fait de la constance de son anatomie vasculaire. Les solutions pauvres de lambeaux locaux pour la couverture de perte de substances profondes de la face palmaire de la main obligent à utiliser des lambeaux locorégionaux (J. Laulan et al.) imposant des anesthésies et techniques complexes. L’objectif de cette étude cadavérique était d’étudier la faisabilité du passage d’un 2IMD à travers la main. L’objectif secondaire était d’identifier les structures à risque de lésions lors de sa tunnelisation. Nous avons utilisé 6 mains de cadavres (2 formolés, 4 frais) sans lésions ultérieures. Une aire de perfusion (AdP) test a été réalisée sur une main afin de déterminer le perforasome de la DMA2 servant de patron aux dissections ultérieures. Les autres cadavres ont fait l’objet d’un cathétérisme de l’artère brachiale pour injection de latex liquide coloré. La dissection était réalisée premièrement en dorsal jusqu’à repérer et squelettiser un cluster de perforantes pouvant passer l’épaisseur de la main. Une dissection palmaire était ensuite réalisée pour créer un passage sous contrôle de la vue et repérer les structures à risque, dont les structures vasculaires préalablement colorées. L’AdP test à montré un perforasome systématisé du plis d’extension proximale vers la tête de 2e et 3e métacarpiens d’une dimension 4,8×4,5×3cm. Un clusturer constant de 2 à 3 perforantes autour de la tête du 2e métacarpien permettait un passage au sein d’un espace triangulaire entre le 2e et le 3e métacarpiens d’une dimension moyenne de 3,7×3,9×1,3cm. Un passage de 1cm avec un instrument mousse au contact du 2e métacarpien à travers les interosseux permettait le passage du 2IMD disséqué après squelettisation des perforantes repérées. Ce passage était possible dans tous les cas sans obstacle ni lésion de structure anatomique noble. La question du retour veineux et de la nature très différente de la peau utilisée pose question sur sa réalisation in vivo. L’intérêt de sa dissection est anatomique et pourrait éventuellement être proposé dans des cas extrêmes si d’autres études ultérieures précisent sa faisabilité. Le passage d’un 2IMD à travers la main n’impose pas de délabrement important de structures nobles et semble réalisable. Des études plus précises du twist induit seraient nécessaires afin d’envisager sa viabilité chez le vivant.
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Vol 37 - N° 6
P. 423-424 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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