Anévrisme de l’artère ulnaire à la main. À propos d’un cas - 25/11/18
Résumé |
Les anévrismes de l’artère cubitale sont rares, et le plus souvent sont rattachés au syndrome du marteau hypothénar. L’origine professionnelle ou sportive est connue. Plus rares sont les lésions par traumatisme direct qui se présentent de manière identique sur le plan clinique. Une femme de 67 ans, droitière ménagère consulte pour une douleur et une tuméfaction de la paume de la main droite existant depuis plusieurs semaines et majorée lors de l’activité quotidienne. L’examen clinique démontre la présence d’une masse pulsatile dans la région inter-thénarienne avec absence de signes ischémiques. Une échographie et une angio-IRM ont été réaliser. Le traitement chirurgical permet de réséquer l’anévrisme et restaure la vascularisation de l’artère cubitale. L’étude anatomopathologique confirme le diagnostic d’un anévrisme artériel. Un contrôle clinique, à distance de l’intervention, confirme la perméabilité de l’artère ulnaire et radiale avec un test d’Allen négatif. Les anévrismes de l’artère ulnaire sont des affections rares. De par l’anatomie propre du canal de Guyon, l’artère ulnaire peut subir divers traumatismes ou microtraumatismes à la sortie du canal où seuls la peau, les tissus sous-cutanés et les muscles palmaires la protègent, puisqu elle chemine en avant de l’hamulus de l’os crochu qui joue le rôle d’un « marteau » pouvant entraîner l’apparition d’anévrisme. L’anévrisme de l’artère ulnaire reste une pathologie rare. La présence d’une masse pulsatile, de paresthésie dans le territoire ulnaire, d’un syndrome de Raynaud, de signes d’ischémie et d’un test d’Allen positif est évocatrice du diagnostic. L’angio-IRM confirme le diagnostic. L’option chirurgicale reste généralement préconisée en raison des risques de complications emboliques.
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Vol 37 - N° 6
P. 447 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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