Prévalence des myopathies inflammatoires idiopathiques en NormandieI - 28/11/18
Résumé |
Introduction |
Peu d’études ont analysé la prévalence des myopathies inflammatoires idiopathiques en France. L’objectif de cette étude a été d’estimer la prévalence des myopathies inflammatoires idiopathiques dans la population adulte générale.
Patients et méthodes |
Cette étude a été réalisée dans les 5 départements constituant la Normandie. Le travail a été effectué pendant l’année 2015. Les cas ont été identifiés par 4 sources : médecins généralistes, médecins spécialistes hospitaliers et libéraux, médecins des caisses d’assurance maladie et Association française des myopathies. Les myopathies inflammatoires idiopathiques ont été définies selon les critères de l’ENMC. Tous les cas ont été classés en trois catégories : polymyosite pure, dermatomyosite pure et myosite associée aux auto-anticorps. Afin de corriger le manque d’exhaustivité du recensement des patients, la méthode de capture-recapture (CR) a été appliquée.
Résultats |
Cent quatre vingt quatre patients ont été identifiés par les diverses sources de recrutement. La prévalence (1 000 000 adultes) des myopathies inflammatoires idiopathiques a été évaluée à 5,51 cas en Normandie ; la prévalence était estimée à : 1,39 dans l’Orne, 2,20 dans la Manche, 2,75 dans le Calvados, 8,02 dans l’Eure et 8,11 en Seine maritime. Les patients présentaient : une polymyosite pure (7,4 %), une dermatomyosite pure (38,6 %), une myosite associée aux auto-anticorps (54 % des cas).
Conclusion |
Cette étude a permis d’estimer la prévalence myopathies inflammatoires idiopathiques. La prévalence plus élevée en Haute Normandie peut suggérer une influence des facteurs environnementaux.
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Vol 39 - N° S2
P. A44-A45 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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