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Place de l’épreuve d’effort chez le sportif - 04/12/18

Place of the exercise stress test at the sportsman

Doi : 10.1016/j.ancard.2018.08.013 
L. Chevalier a, J.M. Guy b, , S. Doutreleau c
a Clinique du sport, 33370 Bordeaux-Mérignac, France 
b Center de réadaptation cardiorespiratoire de la loire, 33370 Saint-Priest-en-Jarez, France 
c Service de médecine du sport et explorations fonctionnelles, CHU, 33370 Grenoble, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

L’épreuve d’effort fait-elle encore partie des examens utiles dans la détection des cardiopathies à risque chez des sujets sportifs ? Doit-on continuer à l’utiliser comme examen de surveillance chez des patients sportifs coronariens ? Les méta-analyses, considérant un sous-décalage ST de plus de 1mm comme critère de positivité, soulignent la faible prévalence d’examens anormaux et un taux important de faux-positifs. Mais pour le diagnostic de la maladie coronaire, ce sont surtout l’évolution du segment ST à l’effort ou en récupération et la survenue d’arythmies à l’effort qui permettent de détecter les vrais positifs. Lorsque le risque coronarien est plus important (présence de facteurs de risque, reprise du sport, efforts intenses et prolongés), il paraît licite de recommander un tel examen de manière régulière chez les hommes de plus de 40 ans avec deux facteurs de risque mais également chez les vétérans reprenant le sport après une période d’inactivité prolongée. Pour le sportif coronarien asymptomatique l’épreuve d’effort reste au centre de la décision finale d’autorisation de reprise d’un sport en compétition quelle que soit le mode de revascularisation. Bien sûr l’épreuve d’effort, même incontournable reste imparfaite dans le dépistage d’une coronaropathie chez le sportif asymptomatique. Elle apporte cependant d’autres renseignements à la condition d’être maximale, et d’attacher de l’importance aux arythmies, au profil tensionnel et à la puissance maximale développée en complément de la seule étude du segment ST.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Is the stress test still part of the useful examinations in the detection of risk heart disease in sports subjects? Should we continue to use it as a surveillance examination in coronary sports patients? Meta-analysis, considering a ST subshift of more than 1mm as a criterion for positivity, underline the low prevalence of abnormal examinations and a significant rate of false-positives. But for the diagnosis of coronary artery disease, it is mainly the evolution of the ST segment to effort or recovery and the occurrence of stress arrhythmias that detect true positivity. When coronary risk is more important (presence of risk factors, resumption of sport, intense and prolonged efforts), it seems lawful to recommend such a review on a regular basis among men over 40 years of age with two risk factors but Also among veterans taking up sport after a period of prolonged inactivity. For the asymptomatic coronary athlete the stress test remains at the centre of the final decision for the resumption of a sport in competition irrespective of the method of revascularization. Of course the stress test, even inevitable, remains flawed in the detection of coronary artery disease in the asymptomatic athlete. However, it provides additional information on the condition of being maximal, and attaching importance to arrhythmias, the tensional profile and the maximum power developed in addition to the ST segment's only study.

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Mots clés : Épreuve d’effort, Sportif, Ischémie

Keywords : Exercise stress test, Sportman, Ischaemia


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Vol 67 - N° 5

P. 361-364 - novembre 2018 Retour au numéro
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