Étude de la population vendéenne sous Sacubitril/Valsartan - 04/12/18
Résumé |
Objectifs |
Les recommandations ESC 2016 sur l’insuffisance cardiaque à FEVG altérée préconisent de switcher les IEC ou ARAII par du Sacubitril/Valsartan (S/V) chez les patients restant symptomatique sous traitement médical optimal.
Méthode |
Étude rétrospective, monocentrique, de patients traités par S/V au CHD Vendée et au CH des Sables d’Olonne, évaluant des critères cliniques, biologiques et échocardiographiques entre l’introduction de S/V (M0) et à 1 mois (M1) et à un délai moyen de 3 à 6 mois (M3–M6). Les patients ont été inclus de janvier 2016 à janvier 2018. Soixante-treize patients ont été inclus, 53 ont pu être évalués à M1 et à M3–M6.
Résultats |
La moyenne d’âge est de 66,3 ans. Il y a 60,3 % de coronariens, 54,8 % d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque aiguë dans l’année précédente et 75,3 % des patients ont un diagnostic d’insuffisance cardiaque datant de plus de 3 mois. Le traitement médical est optimisé avant l’introduction de S/V : 89 % de patients sont sous bêta-bloquant et ARAII ou IEC et 75,3 % sous anti-aldostérone. Il y a 9,6 % de patients classés NYHA 1, 57,5 % NYHA 2, 32,9 % NYHA 3. Le S/V est introduit à la dose de 24/26mg pour 47,9 % des patients, 49/51mg pour 46,6 % et 97/103mg pour 5,5 %. À M1, 11 patients ont un effet indésirable et 9 arrêtent le traitement. À M3–M6, 12 patients ont un effet indésirable et 12 arrêtent le traitement. Entre M0 et M1 et M0 et M3-M6 on constate une diminution significative de la classe NYHA (p<0,005 et p<0,002) et du taux de NTproBNP (p=0,03 et p=0,04), une amélioration significative de le FEVG (p=0,02 et p<0,007). La dose moyenne de furosémide diminue mais sans différence significative (p=0,77). Le taux de créatinine augmente significativement (p=0,03 et p=0,04) et il n’y a pas de diminution significative de la tension artérielle systolique (p=0,09).
Conclusion |
On observe une amélioration clinique, biologique et échocardiographique des patients dans la « vraie vie » sous S/V. L’amélioration de ces critères peut aussi être favorisée par des thérapeutiques non médicamenteuses non prises en compte dans notre étude.
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Vol 67 - N° 5
P. 394 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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