S'abonner

Leucoencéphalopathie toxico-hypoxique due aux opiacés : une nouvelle cause de syndrome post-intervallaire - 05/12/18

Opioid-induced delayed toxic-hypoxic leukoencephalopathy: A new cause of post-interval syndrome

Doi : 10.1016/j.praneu.2018.10.013 
E. Munoz Musat a, , K. Hankiewicz a, Y. Ruch b, Y. Hansmann b, T. de Broucker a
a Service de neurologie, centre hospitalier de Saint-Denis, hôpital Pierre-Delafontaine, 2, rue du Dr. Pierre-Delafontaine, 93200 Saint-Denis, France 
b Service des maladies infectieuses et tropicales, CHRU, 67000 Strasbourg, France 

Correspondance : Service de neurologie, centre hospitalier de Saint-Denis, hôpital Pierre-Delafontaine, 2, rue du Dr. Pierre-Delafontaine, 93200 Saint-Denis, France.Service de neurologie, centre hospitalier de Saint-Denis, hôpital Pierre-Delafontaine2, rue du Dr. Pierre-DelafontaineSaint-Denis93200France

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 7
Iconographies 3
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Le syndrome de leucoencéphalopathie post-intervallaire ou de toxicité retardée est une complication neurologique rare et mal comprise qui survient après un épisode d’hypoxie cérébrale compliquant une intoxication aiguë. Ce syndrome a été largement décrit en cas d’empoisonnement par le monoxyde de carbone. Les auteurs décrivent trois cas de leucoencéphalopathie toxique retardée induite par les opioïdes après un coma anoxique initial. Le délai entre l’épisode de coma et l’apparition des symptômes était de 20 à 25jours. La présentation clinique était stéréotypée : les trois patients présentaient un syndrome frontal cognitif et comportemental de gravité variable, allant jusqu’au mutisme akinétique. L’IRM cérébrale montrait des lésions étendues de la substance blanche supratentorielle dans tous les cas, sans aucune prise de contraste. L’évolution a été favorable pour les trois patients, mais des séquelles persistaient après quelques mois d’évolution. La littérature récente montre que les opioïdes sont la deuxième cause principale du syndrome post-intervallaire, derrière le monoxyde de carbone.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Post-interval or delayed toxic-hypoxic leukoencephalopathy syndrome is a poorly understood neurological complication occurring after an episode of cerebral hypoxia complicating an acute intoxication. This syndrome has been described extensively in case of carbon monoxide poisoning. We describe three cases of opioid-induced delayed toxic-hypoxic leukoencephalopathy after an initial anoxic coma. The delay between the episode of coma and the onset of symptoms was 20 to 25 days. The clinical presentation was stereotypic: all three patients had a cognitive and behavioral frontal syndrome of variable severity, up to akinetic mutism. Brain magnetic resonance imaging showed extensive lesions of the supratentorial white matter in all cases, without any contrast enhancement. The clinical course was favorable for the three patients, but sequelae persisted after a few months. The literature review shows that opioids are the second leading cause of post-interval syndrome, after carbon monoxide.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Syndrome post-intervallaire, Leucoencéphalopathie, Hypoxie cérébrale, Opioïdes

Keywords : Post-interval syndrome, Leukoencephalopathy, Cerebral hypoxia, Opioids


Plan


© 2018  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 9 - N° 4

P. 252-258 - décembre 2018 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Maladies des tics : tics provisoires, tics chroniques et syndrome de Gilles de la Tourette
  • S. Sanchez, V. Humbertclaude, E. Carme, A. Roubertie
| Article suivant Article suivant
  • Vascularite cérébrale inaugurale d’une méningite à pneumocoque
  • V. Sattler, F. Perez, E. Vidry, C. Carel

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.