Le cancer broncho-pulmonaire est un excellent candidat au dépistage. L’essai américain NLST a démontré qu’un scanner annuel faiblement dosé dans une population de fumeurs à risque permettait de réduire la mortalité par cancer de 20 % et la mortalité globale de 6,7 %.

La place actuelle du dépistage en France et dans le monde est présentée dans cette revue de même que certaines perspectives.

La recherche clinique sur le dépistage en France est malheureusement freinée par le scepticisme des Autorités de Santé. Dans le monde, l’attitude diffère entre les États-Unis et le Canada qui ont fait de ce dépistage une de leur priorité et les pays européens qui restent dans l’attente des résultats de l’essai NELSON puis de l’analyse groupé des essais. Sur un plan pratique, l’élargissement de l’intervalle des scanner à 2 ans (mais sans le dépasser) parait possible, particulièrement chez les personnes qui ont un premier scanner négatif. Les biomarqueurs et les scores cliniques d’individualisation du risque sont à l’étude, nécessitent d’être validés prospectivement, mais sont assurément particulièrement intéressants.

Lung cancer is a good candidate for screening. The NLST trial demonstrated that annual low-dose CT-scan in a high risk population of smokers reduced specific mortality by 20% and overall mortality by 6.7%.

Current position of lung cancer screening in France and worldwide is presented in this review.

In France, the topic is dominated by french heath autorithies skepticism. Worldwide there are deep differences: US and Canada have iplemented lung cancer screening in routine while Europe still waiting for NELSON results and pooled analysis of european trials.

In practice, interval between two low-dose CT-scan ay be delayed at 2 years (but no more), in particular among individuals who have a negative CT-scan. Biomarkers and risk-prediction scores are clearly very interesting perpectives but need prospective validation.