Assisted reproduction and HIV: Separate but not equal - 21/12/18
Procréation assistée et VIH : séparés mais non égaux
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Federal law stipulates that separate laboratory facilities and storage tanks, so-called “double set-ups,” are required for handling reproductive tissue from people living with HIV (PLHIV). The American Society for Reproductive Medicine (ASRM) asserts the medical, legal, and ethical obligations to provide equal access to assisted reproductive care for PLHIV, with the stipulation that those without sufficient resources should refer patients appropriately. Meanwhile, the ASRM reports that fewer than 3% of U.S. fertility practices openly provide care to this population, suggesting major disparities. Complicating the picture, survey data suggest that as many as 50% may be willing to provide care. To explore this issue, we systematically map and then analyze the medical, legal, and ethical contexts for providing assisted reproduction to U.S. PLHIV. We find that: (1) Assisted reproduction for PLHIV has over 30 years of demonstrated safety and efficacy, mostly in Europe and Canada; (2) Federal antidiscrimination laws and CDC guidelines provide the legal basis for equal access to reproductive healthcare, and legally mandated “universal precautions” prevent the spread of communicable disease in healthcare settings; and, (3) Over 50 publications spanning 25 years document the ethical arguments, invoking beneficence, justice, autonomy, and reproductive rights, in favor of assisted reproduction for PLHIV. Our analysis concludes that the “double set-up” requirement and the “treat or refer” imperative may contribute to ongoing disparities. The “double set-up” policy may not be medically necessary, but makes it cost-prohibitive for most fertility clinics to provide assisted reproductive treatment to PLHIV. Furthermore, meaningful referral is hindered by a lack of transparency regarding availability of services. We conclude with a proposal for critical reevaluation of national policy and practices.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La loi fédérale stipule que des installations de laboratoire séparées et des réservoirs de stockage, appelés « installations doubles », sont obligatoires pour la manipulation des tissus reproducteurs provenant de personnes vivant avec le VIH (PVVIH). La Société américaine de médecine de la reproduction (ASRM) déclare que les prestataires ont l’obligation médicale, légale et éthique de donner aux PVVIH un accès égal aux soins de procréation assistée et que ceux qui ne disposent pas de ressources suffisantes doivent orienter les patients de manière appropriée. Par ailleurs, moins de 3 % des cliniques de fécondité aux États-Unis fournissent des soins à cette population, ce qui suggère une grande disparité au niveau de l’accès aux soins. En revanche, les données d’enquête suggèrent que plus de 50 % des cliniques de fertilité pourraient être disposées à offrir des services aux PVVIH. En premier lieu, nous cartographions systématiquement et analysons les contextes médicaux, juridiques et éthiques de la procréation assistée aux PVVIH aux États-Unis. Nous avons constaté que : (1) il a été démontré, au cours de 30 ans, que la procréation assistée pour les PVVIH est sécuritaire et efficace, surtout en Europe et au Canada, (2) les lois fédérales antidiscriminatoires et les directives du CDC fournissent une base juridique pour l’égalité d’accès aux soins de santé liés à la procréation et les « précautions universelles » imposées par la loi empêchent la propagation des maladies transmissibles dans les établissements de santé et (3) plus de 50 publications couvrant 25 ans documentent les arguments éthiques, qui invoquent la bienfaisance, la justice, l’autonomie et les droits en matière de reproduction, en faveur de la procréation assistée pour les PVVIH. Suite à notre analyse, nous concluons que l’exigence des « installations doubles » et l’impératif de « traiter ou transférer » contribuent aux disparités qui persistent encore. La politique des « installations doubles » n’est peut-être pas médicalement nécessaire et elle occasionne des dépenses prohibitives pour la plupart des cliniques de fécondité. En outre, le transfert ou l’orientation des PVVIH est entravé par un manque de transparence en ce qui concerne la disponibilité des services. Nous concluons avec une proposition pour une réévaluation critique des politiques et pratiques nationales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Assisted reproduction, Barriers to care, Health disparities, HIV, Infertility
Mots clés : Reproduction assistée, Obstacles aux soins, Disparités en matière de santé, VIH, Infertilité
Plan
Vol 7
P. 29-44 - octobre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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