Is brain death a legal fiction? - 21/12/18
La mort cérébrale est-elle une fiction juridique ?
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Franklin Miller, Robert Truog, and Seema Shah claim that brain death is not really death and that interest in organ transplantation was the primary motivation behind its acceptance as a criterion for determining death. Since it is unlikely that these “facts” can remain hidden from the public much longer, they are concerned that, if the truth becomes widely known, the public may reject transplantation from brain-dead donors as a violation of the “dead donor rule.” However, in their view, transplantation from brain-dead donors should continue, since no harm is done to the donors and the recipients of the organs benefit greatly from the transplantation. They therefore propose that we accept brain death as a kind of “legal fiction” and become more transparent about how this fiction may be useful and ethically appropriate in permitting vital organ transplantation. In this paper, I maintain that Miller, Truog, and Shah's view is seriously flawed. I argue that, because brain death (total brain failure) is a true criterion for determining death, it is not a fiction at all and therefore cannot be a “legal fiction.” Organ transplantation from brain-dead donors should continue because those donors are really dead.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Franklin Miller, Robert Truog et Seema Shah affirment que la mort cérébrale n’est pas vraiment la mort et que l’intérêt pour la transplantation d’organes était la motivation principale derrière la reconnaissance de la mort cérébrale en tant que critère pour déterminer la mort. Comme il est peu probable que ces « faits » puissent rester cachés au public beaucoup plus longtemps, ils craignent que, si la vérité devenait largement connue, le public pourrait rejeter la transplantation de donneurs morts cérébralement comme une violation de la « règle des donneurs morts ». Cependant, à leur avis, la transplantation d’organes provenant de donneurs morts cérébralement devrait continuer, car aucun tort n’est fait aux donneurs et les receveurs d’organes en bénéficient grandement. Ils proposent donc que nous acceptons la mort cérébrale comme une sorte de « fiction juridique » et devenons plus transparents sur la façon dont cette fiction peut être utile et éthiquement justifiée pour permettre la transplantation d’organes vitaux. Dans cet article, je soutiens que l’opinion de Miller, Truog et Shah est gravement erronée. J’affirme que comme la mort cérébrale (insuffisance cérébrale totale) est un véritable critère pour déterminer la mort, elle n’est pas une fiction et ne peut donc pas être une « fiction juridique ». La transplantation d’organes de donneurs morts devrait se poursuivre parce que ces donneurs sont vraiment morts.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Brain death, Death, Defining death, Legal fictions, Organ transplantation
Mots clés : Mort cérébrale, Mort, Définition de la mort, Fictions juridiques, Transplantation d’organes
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Vol 7
P. 82-87 - octobre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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