Les facteurs pronostiques de la chimiothérapie de deuxième ligne au cours du cancer bronchique non à petites cellules - 29/12/18
Résumé |
Introduction |
Après échec de la chimiothérapie (CT) de première ligne chez les patients présentant un carcinome bronchique non à petites cellules (CBNPC) aux stades avancés, la CT de deuxième ligne demeure la seule alternative thérapeutique qui peut être proposée chez les patients ne présentant pas de mutation génique où ceux n’ayant pas eu l’étude de biologie moléculaire. Le but de notre étude est de déterminer les facteurs pronostiques de survie chez les patients recevant une CT de deuxième ligne.
Méthodes |
Étude rétrospective de 80 dossiers de patients présentant un CBNPC inopérable hospitalisés entre 2006 et 2014 au service de pneumologie pavillon 2 de l’hôpital A. Mami de l’Ariana et ayant reçu une CT de deuxième ligne.
Résultats |
La moyenne d’âge était de 57 ans. Le type histologique le plus fréquent était l’adénocarcinome noté dans 42 cas (52,2 %) suivi par le carcinome épidermoïde (31 %). Au moment du diagnostic, la majorité des patients avaient un PS≤1 (80 %). La CT de deuxième ligne était basée sur une mono-chimiothérapie dans 76,75 % et un doublet à base de platines dans 23,75 % des cas. La médiane de survie globale était de 14 mois. Celle calculée à partir de la CT de 2e ligne était de 7 mois. Cette survie était significativement meilleure chez les patients qui ont arrêté de fumer, ceux ayant un bon PS (14 mois vs 12 mois ; p=0,027), un délai diagnostique<20jours (p=0,037), un délai entre CT de première ligne et CT de deuxième ligne<120jours (p=0,035), un nombre de cycles en deuxième ligne>3, une CRP≤25mg/L (p=0,025), un taux de GB<12 000/mm au début de la CT de deuxième ligne (p=0,003) et ceux n’ayant pas développé de toxicité suite à la CT de deuxième ligne (15mois vs 13 mois, p=0,039).
Conclusion |
Les résultats de la CT de deuxième ligne restent décevants avec une survie globale ne dépassant pas 14 mois d’où la nécessité de bien discuter son indication selon le profil du patient et la présence ou pas de facteurs de bon pronostic.
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Vol 36 - N° S
P. A121 - janvier 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.