Évaluation des connaissances des médecins du centre hospitalier universitaire de Libreville sur la broncho-pneumopathie chronique obstructive - 29/12/18
Résumé |
Introduction |
La prévalence de la BPCO est en augmentation dans les pays en développement mais a contrario elle reste sous diagnostiquée dans ces pays. L’objectif était de déterminer le niveau des connaissances des étudiants et des médecins généralistes sur la BPCO.
Méthodes |
Enquête descriptive par auto-questionnaire élaboré à partir de la revue de la littérature et des recommandations de la GOLD sur le diagnostic, le traitement et les complications de la BPCO.
Résultats |
Au total, 112 auto-questionnaires ont été complétés (83 % d’étudiants et 17 % de médecins généralistes). Les manifestations cliniques les plus cités par les étudiants étaient la dyspnée (60,2 %), et la toux chronique (56,9 %), contre la toux chronique (68,4 %) et la dyspnée (52,6 %) pour les médecins généralistes. Le principal facteur de risque, le tabac était connu par 62,2 % des étudiants contre 52,6 % des médecins généralistes (p=0,3). Comme moyen diagnostic, la spirométrie était connue par 12,9 % des étudiants et 10,5 % des médecins généralistes. Parmi les mesures thérapeutiques proposées par l’ensemble des soignants la corticothérapie (43,9 %) et les bronchodilatateurs (26,8 %), étaient les plus cités. Les complications et/ou les causes d’exacerbations de la BPCO les plus connues étaient les infections pulmonaires pour 16,1 % des étudiants et 21,1 % des médecins généralistes (p=0,4). Le cœur pulmonaire chronique était connu par 12,1 % des étudiants et 21,1 % des médecins généralistes.
Conclusion |
Les connaissances des étudiants et des médecins générales sont modestes et incitent à intensifier leurs connaissances pour un diagnostic précoce et une prise en charge adéquate.
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Vol 36 - N° S
P. A96 - janvier 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.