Lyme disease: Insight from social sciences - 15/01/19
Maladie de Lyme : le regard des sciences sociales
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Highlights |
• | Lyme disease as an example of modern risk culture: invisible, individualized, and manufactured. |
• | Infectious risk prevention programs based on the entrepreneurial representation of the independent and rational individual, concerned about their health. |
• | General population's perceptions of the disease highly influenced by personal stories at a time of mistrust in experts’ knowledge. |
• | Chronic Lyme disease: when patients establish their own diagnosis! |
Abstract |
This article is a selective literature review of social science works published on Lyme disease that draws on other articles published on similar health hazards. These works present Lyme borreliosis as an “archetypal” example of modern infectious risks. It is an “invisible” risk resulting from interactions between human activities, ecosystems, and pathogens. To tackle this risk, health authorities promote individual-based prevention measures. Perceptions of the general population should thus be better understood: different from the perceptions of experts, the general population's perceptions are socially differentiated, inclined to an “optimism bias”, and influenced by personal stories. One should also not forget the dilemmas faced by the general population when contemplating preventive behavior. The “chronic Lyme disease” controversy illustrates the modern disappointment in science, the leveling of the general population's and experts’ relative opinions, and the progressive interference of the former with expert matters.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Cet article propose une revue de littérature sélective des travaux de sciences sociales consacrés à la maladie de Lyme, en mobilisant également d’autres travaux menés sur des risques sanitaires similaires. Ces travaux montrent que la borréliose de Lyme constitue un exemple « archétypal » des risques infectieux contemporains. C’est tout d’abord un risque « invisible », dont l’émergence résulte des interactions entre activités humaines, écosystèmes et pathogènes, et pour lequel les autorités de santé privilégient la prévention individuelle. Ce choix implique de mieux connaître les perceptions profanes: distinctes de celles des experts, ces perceptions sont socialement différenciées, sujettes au « biais d’optimisme » et influencées par les récits personnels. De plus, il ne faut pas oublier les dilemmes auxquels sont confrontés les profanes qui envisagent une conduite préventive. Enfin, la controverse sur le « Lyme chronique » illustre bien le désenchantement contemporain à l’égard de la science, le nivellement des positions relatives de l’expert et du profane, et l’immixtion progressive du second sur le terrain du premier.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Lyme disease, Social science, Borrelia
Mots clés : Maladie de Lyme, Sciences sociales, Borrelia
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?