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Stimulation ovarienne : la LH exogène est-elle nécessaire chez toutes les patientes ? - 01/01/02

E.  Loumaye * *Auteur correspondant

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Résumé

La FSH et la LH jouent toutes deux un rôle essentiel mais les besoins de ces deux hormones sont différents dans le développement folliculaire. En thérapeutique, l'utilisation de la FSH seule a permis d'obtenir un développement folliculaire satisfaisant chez la grande majorité des patientes tandis que le rôle de la LH est plus complexe et controversé. Les études cliniques et pré-cliniques ont montré que le développement folliculaire est optimal si (i) l'exposition à la LH endogène et/ou exogène est suffisante (notion de « seuil ») et (ii) l'exposition à la LH n'est pas excessive (notion de « plafond »). L'hormone lutéinisante recombinante (r-hLH, Luveris®) est la seule préparation isolée de LH. Elle se caractérise par une activité spécifique élevée, l'absence de protéines indésirables et une excellente reproductibilité inter-lots. Son indication est la stimulation du développement des follicules ovariens en association avec la FSH chez les femmes ayant un déficit sévère en LH et en FSH (déficit en LH défini par un taux < 1,2 UI/l). Dans ce sous-groupe de patientes, le bénéfice thérapeutique de la LH exogène à la dose de 75 UI par jour était observé uniquement lorsque le taux de LH endogène était inférieur à 1,2 UI/l, valeur appelée seuil de LH.

En AMP, les résultats de stimulation ovarienne étaient améliorés par de la LH exogène à la dose de 75 ou 150 UI par jour associée à de la FSH recombinante chez une minorité de patientes (5 à 17 %). À l'inverse, des études en induction chez des patientes du groupe I et II de l'OMS ont montré que de fortes doses de LH induisaient l'atrésie des follicules préovulatoires. Ainsi, une dose de LH exogène supérieure à 225 UI par jour aurait un effet délétère sur la croissance folliculaire : notion d'effet plafond.

Mots clés  : Infertilité ; LH ; LH recombinante ; Seuil ; Plafond.

Abstract

FSH and LH play an essential but different role in the growth of ovarian follicles during the cycle. In stimulation protocols, good follicular development is obtained in most patients treated with FSH alone whereas the role of LH is more complex and controversial. Clinical and pre-clinical studies have shown that optimal follicular development is obtain if (i) exposure to endogenous and/or exogenous LH is sufficient (“threshold” concept) and (ii) exposure to LH is not excessive (“ceiling” concept). The recombinant luteinizing hormone (r-hLH, Luveris®) is the only available stand-alone preparation of LH. Its characteristics are a high specific activity, the absence of undesirable proteins and an excellent batch to batch consistency. Luveris® is indicated in association with FSH for stimulating follicular development in LH and FSH deficient women (defined by an endogenous LH level < 1,2 UI/l). In this subgroup of patients, the therapeutic benefit of exogenous LH at a daily dose of 75 IU is only observed when endogenous serum LH is below than 1,2 IU/l: LH threshold concept. In ART, the combination of exogenous LH at a daily dose from 75 to 150 IU and recombinant FSH improved the ovarian stimulation results only in a minority of patients (5 to 17%). On the opposite, studies conducted in OMS I and II patients showed that high doses of exogenous LH lead to atresia of secondary follicles. So, a daily dose of exogenous LH greater than 225 IU had a deleterious effect on follicular growth: LH ceiling concept.

Mots clés  : Infertility ; LH ; Recombinant LH ; Threshold ; Ceiling.

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Vol 30 - N° 11

P. 890-895 - novembre 2002 Retour au numéro
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