Étude transversale descriptive réalisée sous forme d’enquête auprès de 819 adolescents de 11 à 18 ans scolarisés en Ille-et-Vilaine en 2017 - 15/01/19
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Résumé |
Introduction |
En Bretagne, l’incidence du mélanome est 3 fois plus importante que la moyenne nationale. L’exposition aux rayons ultraviolets (UV), surtout durant l’enfance et l’adolescence, est le seul facteur de risque de mélanome modifiable. Notre objectif était de faire un état des lieux des connaissances, comportements et représentations des adolescents de 11 à 18 ans vis-à-vis de l’exposition aux UV et identifier des profils à risque dans le but d’améliorer la prévention du mélanome.
Matériel et méthodes |
Une enquête a été réalisée au printemps 2017 auprès de 833 adolescents au sein de 8 établissements scolaires du département d’Ille-Et-Vilaine. Les données des 819 élèves inclus ont été traitées par analyses descriptives univariées et les comparaisons entre groupes faites à l’aide du test de Chi2 (une valeur de p<0,05 était considérée comme significative). Une analyse des composantes principales du questionnaire a été faite par analyse des composantes multiples (ACM) afin de mettre en évidence des groupes d’adolescents ayant les mêmes connaissances, représentations ou comportements.
Résultats |
Soixante-trois pour cent des adolescents avaient déjà reçu une information concernant les risques liés au soleil et les cancers de la peau. Malgré cette information, ils étaient seulement 14 % à avoir un bon niveau de connaissances et 12 % à chercher l’ombre facilement l’été. Ils étaient 43 % à avoir eu plus d’un coup de soleil l’été précédent et 28 % à ne pas s’en souvenir. Les moyens de protection connus et possibles pour eux étaient l’utilisation de crème solaire, éviter certaines heures d’exposition et ne pas utiliser les cabines à UV. La crème solaire était le moyen de protection le plus fréquent (72 %) et était utilisée par la majorité des parents (88 %), mais elle était assez mal utilisée (13 % seulement l’appliquaient de façon régulière, 34 % la réappliquaient de façon régulière, 47 % ne savaient pas quel est l’indice de la crème utilisée). Les adolescents n’évitaient pas les heures d’exposition les plus dangereuses (seulement 34 % le faisaient) ; pourtant, ils étaient 59 % à déclarer que leurs parents leur conseillaient de le faire. Le port de vêtements n’était pas utilisé comme moyen de protection et n’était pas connu comme tel (34 %) et faiblement envisageable par les élèves interrogés (42 %).
Conclusion |
Les campagnes futures de prévention pourraient s’appuyer sur ces résultats afin d’adapter le contenu des messages et les diffuser par la télévision, les réseaux sociaux et Internet. La formation répétée et conjointe des parents et de leurs enfants à l’école semble pertinente afin de mieux intégrer les bons moyens de protection au mode de vie de chacun, dès l’enfance, afin qu’ils ne soient pas vécus comme une injonction au moment de l’adolescence mais comme des habitudes de vie en place dès le plus jeune âge.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Mélanome, Prévention solaire
Plan
Vol 145 - N° 12S
P. S236-S237 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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