Étude en vie réelle des patients traités par omalizumab dans l’urticaire chronique spontanée en France (LUCIOL) : caractéristiques des patients à l’inclusion - 15/01/19
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Résumé |
Introduction |
Le bénéfice de l’omalizumab (OMA) dans le traitement de l’urticaire chronique spontanée (UCS) en pratique médicale courante est important à considérer pour compléter les données issues des études cliniques. LUCIOL est une étude observationnelle post-inscription, demandée par la Haute Autorité de santé, dont l’objectif est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’OMA dans les conditions réelles d’utilisation. Les caractéristiques des patients à l’inclusion sont présentées ici.
Matériel et méthodes |
Il s’agit d’une étude nationale, descriptive, multicentrique, prospective avec un suivi d’un an des patients âgés de plus de 12 ans pour lesquels il avait été décidé d’initier un traitement par OMA pour UCS (initiation du traitement à l’inclusion). Les données collectées par le médecin à l’inclusion, à partir du dossier patient et de l’examen clinique, étaient les suivantes : score d’activité de la maladie (UAS), présence et caractéristiques des angiœdèmes, score de qualité de vie (DLQI).
Résultats |
Un total de 277 patients a été inclus par 55 centres entre le 13 janvier 2017 et le 28 février 2018. La proportion de femmes était de 67,1 % et l’âge moyen à l’inclusion de 43,7 ans. Le délai médian entre le diagnostic et l’inclusion dans l’étude était de 1,2 ans. Le score UAS7 moyen (n=162) était de 24,9 avec 80,3 % des patients ayant un UAS7 ≥ 16. Le score DLQI moyen était de 11,0 (53,1 % des patients avaient un score DLQI>10). Chez les patients ayant présenté au moins un épisode d’angiœdème depuis le début de leur UCS (60,4 % des patients), la localisation la plus fréquente était le visage (84,4 %), les extrémités (46,3 %) et les deux associées (48,1 %). Le délai médian entre le diagnostic et l’initiation du premier traitement UCS était de 0,7 mois (n=246). Les traitements antérieurs les plus prescrits étaient les anti-H1 à 1, 2 ou 4 comprimé (s)/jour (49,8 %, 24, 2 % et 58,5 % respectivement), les anti-leucotriènes (33,6 %) et les corticoïdes oraux (18,4 %). Chez 43 patients, le dernier traitement instauré avant l’inclusion était un anti-H1 à 4 comprimés/jour.
Discussion |
La population décrite dans l’étude LUCIOL est bien répartie sur l’ensemble du territoire Français et semble comparable à celle observée en pratique courante. Les patients présentaient une forme d’UCS modérée à sévère altérant de manière importante leur qualité de vie. Cependant, le délai médian relativement rapide entre le diagnostic et l’instauration d’un premier traitement UCS est un signal positif pour l’accès aux soins des patients. Les nouvelles recommandations devraient permettre d’optimiser la prise en charge thérapeutique et d’uniformiser les délais engendrés.
Conclusion |
Les données d’inclusion de cette étude permettent de caractériser les patients débutant un traitement par OMA. Les résultats à un an auront pour objectif d’évaluer le contrôle des symptômes de l’UCS dans des conditions réelles de traitement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Omalizumab, Urticaire chronique spontanée
Plan
Vol 145 - N° 12S
P. S343-S344 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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