Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Oto-rhino-laryngologie et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder

Résumé

Les traumatismes du tiers moyen de la face menacent de compromettre les grandes fonctions oculaires, respiratoires, rhinosinusiennes, olfactives, masticatoires. Ils sont souvent associés à une lésion de l'étage antérieur de la base du crâne. La vie du blessé peut encore être menacée par d'autres traumatismes qui ne devront pas être méconnus. On conçoit que la prise en charge de tels blessés fasse appel à une équipe pluridisciplinaire.

Plusieurs gestes sont souvent intriqués au départ : dépistage et traitement des complications, en même temps que l'examen de la face qui est relativement succinct lorsque le pronostic vital est menacé.

C'est dans un second temps, une fois que les complications immédiates auront été jugulées, qu'un examen plus complet sera effectué.

L'inventaire précis des lésions est établi à la fois par l'exploration clinique et radiologique. Certaines techniques d'imagerie médicale moderne ne peuvent être réalisées qu'après un certain délai. Mieux vaut cependant pouvoir établir un bilan exact des lésions. En effet, la négligence de l'une d'elles conduit à des séquelles fonctionnelles ou esthétiques majeures.

Ces traumatismes du squelette de la face sont souvent associés à des lésions des parties molles adjacentes. Celles-ci ne seront cependant pas traitées dans ce chapitre, bien qu'en pratique la réparation des lésions des parties molles soit indissociable de celle de la charpente osseuse sous-jacente. De même, ne seront pas exposés complètement les traumatismes du nez, qui feront l'objet d'un chapitre particulier de l'Encyclopédie Médico-Chirurgicale.

Dans l'exposé des techniques, il n'est évidemment pas possible de développer toutes celles qui ont été proposées. Certaines pourront paraître désuètes, par exemple le plâtre péricrânien permettant la suspension de fragments osseux instables. Elles seront parfois évoquées car tous ceux qui sont amenés à soigner ces blessés peuvent ne pas posséder un matériel complexe et d'usage limité, comme le diadème avec appui crânien par exemple.

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