Kystes du maxillaire supérieur - 01/01/91
Clinique d'ORL et de chirurgie cervico-faciale, hôpital d'Instruction des Armées du Val-de-Grâce, 74, boulevard de Port-Royal, 75230 Paris cedex 05 France
Résumé |
Les kystes du maxillaire supérieur se définissent classiquement comme des cavités du tissu osseux, à contenu liquide ou semi-liquide, creusées dans le squelette maxillaire. Il s'agit d'une expression pathologique radioclinique particulière, d'une « lésion élémentaire », de nature et d'étiologies variées, qui ne permet pas de distinguer a priori les lésions kystiques véritables des pseudo-kystes, des faux kystes et des tumeurs à forme kystique. Nous évoquerons l'ensemble de ces lésions en nous référant à leur aspect radiologique lacunaire et en rappelant en préambule que les véritables kystes sont bordés par un épithélium, alors que les pseudo-kystes ne comportent qu'une fibreuse limitante, tandis que les faux kystes ne présentent aucune paroi individualisée [13] . Par ailleurs, il paraît artificiel, dans notre spécialité, de distinguer les formations kystiques, développées aux dépens des structures osseuses du maxillaire supérieur, de celles qui sont issues du revêtement muqueux qui le tapisse sur ses faces interne et externe, d'autant que certains kystes d'origine osseuse trouvent au niveau de la cavité sinusienne un lieu propice à leur expansion. Le sinus maxillaire étant indissociable de l'élément osseux dans lequel il est creusé, il faut donc envisager les kystes du maxillaire supérieur, de sa fibro-muqueuse gingivale et du sinus maxillaire. Nous décrirons successivement les kystes dysembryoplasiques, odontogènes, radiculodentaires, osseux dystrophiques et muqueux.
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