Cette mise au point propose d’expliciter des grands principes qui régissent en 2018 la réalisation des soins ambulatoires dans le système de santé français, spécifiquement dans le domaine de la chirurgie plastique et esthétique de la face et du cou. Les aspects réglementaires historiques et l’évolution au cours des dernières années sont exposés, ainsi que les tendances et les attentes des autorités sanitaires pour les années à venir. L’essentiel des contraintes liées à l’exécution des actes en ambulatoire sont communs aux différentes spécialités chirurgicales. La chirurgie plastique et esthétique de la face et du cou n’y déroge pas. Parmi ces contraintes, outre les aspects purement techniques liés à l’acte chirurgical et anesthésique, il faut compter sur l’autorisation du site, l’organisation de la continuité des soins, l’environnement du patient… Dans son rapport de 2012 sur l’évaluation de la tarification des soins hospitaliers et des actes médicaux, l’IGAS, rappelle que : « La chirurgie ambulatoire devient la norme, l’hospitalisation traditionnelle est le défaut » afin de satisfaire à l’exigence « Soigner plus sans dépenser plus ». L’acte ambulatoire en chirurgie plastique et de reconstruction peut être considéré comme accessible à une majorité de patients, mais demeure un acte sous conditions.