Standardisation de l’utilisation des données du Système national des données de santé à des fins de recherche médicale : présentation d’un modèle de données optimisé centré sur le patient - 14/02/19
, R. Lassalle b, J. Jové b, R. Sylvestre b, J. Dupont b, C. Lacueille b, P. Blin b, N. Moore a, C. Droz-Perroteau b
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Résumé |
Introduction |
Le système national des données de santé (SNDS) est un outil offrant de multiples possibilités d’évaluation des produits de santé en vie réelle. Cependant, son objectif primaire étant la tarification, son architecture est centrée sur la prestation rendant son usage à des fins de recherche centrées sur le patient complexe. L’objectif de ces travaux est de présenter un modèle de données simplifié qui permettrait de faciliter et d’optimiser son utilisation.
Méthodes |
Les données d’une extraction SNDS de 32 000 sujets portant sur la période 2006–2017 ont été vérifiées et traitées selon les recommandations de la Cnam. À partir d’une cartographie des variables existantes dans les cinq univers du SNDS (DCIR, HAD, MCO, RIP et SSR), un modèle de données relationnel centré sur le patient a été défini puis déployé. Douze tables ont été créées :
– Patient ;
– Médicament ;
– Affiliation ;
– Décès ;
– Prestation ;
– Visite ;
– Hospitalisation ;
– Diagnostic ;
– Procédure ;
– Biologie ;
– Matériel ;
– Transport.
La table Médicament a été appariée au référentiel de médicaments du SNDS (IR_PHA_R). Les programmes ont été validés par relecture et exécution croisées. La complétude des données relatives aux variables retenues a été vérifiée.
Résultats |
L’extraction brute initiale comportait 783 tables fractionnées par année provenant des cinq univers. Les liaisons indirectes inter-tables initiales nécessitaient la jointure de 1 à 9 variables. Après application du modèle simplifié, les données retenues ont pu être centralisées au sein des 12 tables finales reliées par une clé unique. Les effectifs des tables finales correspondaient à ceux des tables sources. Le gain en terme d’espace disque a été majeur : environ 40 %. Les données ainsi formatées sont facilement exploitables : les programmes développés dans le cadre d’autres travaux peuvent y être directement appliqués.
Discussion/Conclusion |
Le passage d’un modèle centré sur la prestation à un modèle simplifié avec clé de jointure unique basée sur le patient selon une procédure standardisée permettra d’optimiser le travail des statisticiens et de diminuer la variabilité inter-programmeur. Il en résulte une meilleure reproductibilité des résultats, un gain notable en termes de temps, et de qualité scientifique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : SNDS, Modèle de données, Data-management, Standardisation, Optimisation
Plan
Vol 67 - N° S2
P. S76 - mars 2019 Retour au numéro
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