Rôle des facteurs cognitifs et comportementaux dans l’insomnie chronique comorbide de la maladie de Parkinson - 16/02/19
, M.-C. Gely-Nargeot 1, K.H. Maudarbocus 1, A. Rossignol 2, C. Geny 2, S. Bayart 1Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
| pages | 2 |
| Iconographies | 0 |
| Vidéos | 0 |
| Autres | 0 |
Résumé |
Objectif |
Plus de 50 % des patients atteints de maladie de Parkinson (MP) présente un diagnostic d’insomnie chronique (IC) selon les critères de l’ICSD-3. La littérature indique clairement que les caractéristiques cliniques de la MP (e.x. sévérité, durée de la maladie, traitement dopaminergique) ne sont que très faiblement associées à la présence de l’IC. En l’absence de comorbidité neurologique, les facteurs psychologiques cognitifs et comportementaux jouent un rôle central dans le maintien et le traitement de l’IC. Notre objectif était d’étudier les interactions entre ces facteurs psychologiques dans leur association avec l’IC comorbide de la MP.
Méthodes |
Au total, 68 patients atteints de MP (38 avec IC) ont été recrutés. Tous les participants ont complété un examen neurologique et psychologique, l’échelle d’activation au moment du coucher, l’échelle de croyances et attitudes concernant le sommeil et l’échelle de comportements reliés au sommeil. Le diagnostic d’IC a été réalisé selon les critères du DSM 5.
Résultats |
Dans la MP, un degré significativement plus élevé d’activation cognitive au moment du coucher prédit une utilisation plus fréquente de comportements contre-productifs envers le sommeil, qui à son tour renforce la présence de croyances et d’attitudes erronées à l’égard du sommeil, contribuant ainsi au maintien de l’IC.
Conclusion |
L’IC comorbide de la MP est associée aux mêmes facteurs psychologiques classiquement décrits dans le maintien de l’IC sans comorbidité neurologique. Dans la MP, la thérapie cognitive et comportementale de l’insomnie devrait être considérée comme le traitement privilégié de l’IC.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 16 - N° 1
P. 20-21 - mars 2019 Retour au numéro
Article précédent
- Syndrome Ehlers Danlos et sommeil : étude polysomnographique comparant 47 patients atteint de forme hypermobile (SED/type III) à 47 sujet témoins bons dormeurs
- A. Metlaine, C. Guilleminault, F. Sauvet, M. Chennaoui, D. Gomez-Merino, D. Léger
- Fréquence et déterminants de l’insomnie et de la somnolence diurne excessive chez les adultes souffrant de TDAH : une étude cas-témoin
- R. Lopez, J.-A. Micoulaud-Franchi, M. Gachet, L. Barateau, E. Evangelista, I. Jaussent, Y. Dauvilliers
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?