Syndrome Ehlers Danlos et sommeil : étude polysomnographique comparant 47 patients atteint de forme hypermobile (SED/type III) à 47 sujet témoins bons dormeurs - 16/02/19
Résumé |
Objectif |
Le syndrome Ehlers Danlos (SED) regroupe un ensemble pathologique héréditaire touchant le tissu conjonctif. Dans la forme hypermobile (SED type III selon la classification de Villefrance) les troubles du sommeil sont fréquents et participent de l’altération de la qualité de vie. L’objectif de cette étude est d’analyser la macro et microstructure du sommeil des SED/III.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude descriptive cas-témoins sur 47 patients SED type III (29 F et 18 H) strictement appariés sur l’âge le sexe et le BMI à 47 sujets témoins bon dormeurs (29 F et 18 H). Chaque sujet inclus a bénéficié d’une polysomnographie standard.
Résultats |
L’âge moyen est de 29,26±9, 17 ans, le BMI de 23, 27±4,39kg/m2. Le TTS est très significativement diminué chez les SED (343,74±69,26 versus 395,01±74,84min ; F=11,89 ; p<0,01), ainsi que l’efficacité du sommeil du sommeil (74,41±10,48 versus 90,17±7,78, F=68,54 ; p<0,001). On note une fragmentation plus importante dans le SED. Le sommeil lent profond est très significativement réduit, en revanche le SP n’est pas altéré. L’index d’apnée et l’index mouvement de jambes sont plus élevés chez les SED. Au total, 75 % des SED ont un IAH>10/H et 17 % des patients SED souffrent de SAOS modéré (IAH entre 15 et 20/H).
Conclusion |
La qualité et la durée du sommeil sont significativement perturbées chez les patients SED/III, ces perturbations sont associées à des troubles respiratoires nocturnes qu’il convient d’explorer de manière systématique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 16 - N° 1
P. 20 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?