Hepcidine ou ferritine : quel biomarqueur pour le Syndrome des jambes sans repos ? - 16/02/19
Résumé |
Objectif |
Évaluer les taux d’hepcidine et de ferritine dans le sérum de patients présentant un syndrome des jambes sans repos (SJSR) en condition traitée et non-traitée en comparaison à des témoins.
Méthodes |
Au total, 102 patients avec un SJSR non-traité (63 femmes, âge médian 58,91 ans, 15 avec ferritine<50μg/l) dont 17 présentaient un syndrome d’augmentation (SA), et 73 témoins (45 femmes, âge médian 56,85 ans, 18 avec ferritine<50μg/l) ont bénéficié d’une évaluation semi-structurée pour le SJSR et d’une polysomnographie. 34 patients avec un SJSR primaire ont été réévaluées en condition traitée. Les taux d’hepcidine ont été mesurés par la méthode ELISA.
Résultats |
Les taux d’hepcidine étaient plus élevés chez les patients que chez les témoins après ajustement sur l’indice de masse corporelle. Cette association persistait après exclusion des patients avec une ferritine<50μg/l, sans différence retrouvée entre les conditions traités et non-traités, avec ou sans SA. Les taux d’hepcidine étaient corrélés aux mouvements périodiques des jambes en sommeil dans tout l’échantillon. A l’inverse, aucune différence n’a été objectivée sur les taux de ferritine entre patients et témoins, patients traités et non-traités, ou patients avec ou sans SA. Il n’y avait pas de corrélation entre la sévérité du SJSR, l’hepcidine, et la ferritine.
Conclusion |
L’hepcidine plasmatique mesurée en ELISA est plus élevé chez les patients avec un SJSR que chez les témoins, et ne semble pas être influencé par les traitements ou la présence d’un SA. L’hepcidine semble être un biomarqueur d’intérêt, plus sensible et robuste que la ferritine dans le SJSR.
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Vol 16 - N° 1
P. 26 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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