Prédicteurs de la baisse de la somnolence diurne sur un suivi de 5 ans : étude en population générale - 16/02/19
Résumé |
Objectif |
La somnolence diurne (SD) excessive est un symptôme prévalent en population générale. Son taux de persistance (∼33 % sur 5 ans) suggère une évolution fluctuante et incite à étudier les prédicteurs d’une baisse de SD :
– transitoire ;
– persistante sur 5 ans.
Méthodes |
La SD évaluée par l’échelle d’Epworth (ESS) et les caractéristiques socio démographiques et cliniques ont été recueillies à l’inclusion puis chaque année chez 2167 adultes. Une baisse persistante (BP) de SD (baisse de 4 points à ESS sans augmentation>3 points ensuite) et une baisse transitoire (BT) (baisse de 4 points à ESS suivie d’une augmentation au moins équivalente) ont été modélisées à l’aide de modèles de Cox à variables dépendantes du temps.
Résultats |
Au cours du suivi, 9 % des sujets ont connu une BT et 27 % une BP jusqu’à la fin de l’étude. Une augmentation de la durée du sommeil et une baisse des symptômes dépressifs seraient indépendamment liées à une BT (vs aucune baisse), tandis que vivre seul, l’absence de prise d’hypnotiques, les diminutions de l’insomnie, des symptômes dépressifs et de la douleur seraient des facteurs indépendants de BP. Ceux ayant une BP seraient plus jeunes (≤44 ans) ou âgés (>56 ans), vivraient seuls, boiraient 1–2 tasses de café/j, auraient moins d’insomnie, de dépression, de maladies métaboliques et prendraient moins de poids que ceux présentant une BT.
Conclusion |
L’augmentation de la durée du sommeil nocturne et la diminution des symptômes dépressifs ont des effets bénéfiques sur une BT. Les symptômes dépressifs, la diminution de l’insomnie et de la douleur sont des facteurs améliorant durablement la SD.
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Vol 16 - N° 1
P. 30 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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