Troubles du sommeil chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique - 16/02/19
Résumé |
Objectif |
Comparer la qualité de sommeil des patients porteurs d’une insuffisance rénale chronique (IRC) modérée (clearance≥30mL/min) avec celle des patients porteurs d’une IRC terminale au stade d’hémodialyse.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude descriptive comparative menée chez des patients suivis au service de néphrologie du CHU la Rabta à Tunis sur une période de 2mois. La population d’étude a été répartie en 2 groupes selon le recours ou non à la dialyse (G1 : patients hémodialysés, n=30 ; G2 : IRC modérée, n=22). Les patients ont été évalués quant à l’existence d’une somnolence diurne (SD) par l’échelle d’Epworth, de troubles du sommeil par l’Index de qualité de sommeil de Pittsburgh (PSQI) et d’une souffrance psychologique par le Hospital Anxiety and depression scale (HAD).
Résultats |
Nos résultats montrent que 59,6 % des patients inclus (44,8 % du G1 contre 81,8 % du G2, p=0,008) avaient une mauvaise qualité de sommeil (PSQI≥5) ; 30,7 % avaient une SD (Epworth>10) et 46,1 % avaient une dépression (HAD≥11). La qualité du sommeil était plus mauvaise dans le G2 (PSQI : 9,3±4,4 contre 7±5,6 ; p>0,05). Toutefois, le score de dépression était plus élevé dans le G1 (HAD : 14,6±8,6 contre 7,9±4,4 ; p=0,002). Il n’existait pas de différence significative entre les 2 groupes concernant la SD. Le score de PSQI n’était corrélé ni au score de dépression ni à l’échelle de somnolence.
Conclusion |
Nos résultats suggèrent que l’hémodialyse est à l’origine d’une souffrance psychologique des patients atteints d’IRC mais qu’elle améliorerait les troubles du sommeil probablement en améliorant les paramètres biologiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 16 - N° 1
P. 33 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?