Les troubles du sommeil et la somnolence chez les étudiants en médecine de la ville d’Huê - 16/02/19
Résumé |
Objectif |
Étudier les troubles du sommeil et la somnolence chez les étudiants en médecine.
Méthodes |
Enquête transversale basée sur un auto-questionnaire durant 3jours en 2018. Les classes ont été sélectionnées au hasard et les étudiants ont été interrogés après leurs cours.
Résultats |
Parmi 550 étudiants qui ont reçu les questionnaires, 500 les ont remplis (55 % de filles, âge moyen 21,9±1,7 ans). 39 % des étudiants (193/495) rapportent des difficultés d’endormissement, 9,8 % (49) des réveils nocturnes, 7 % (34) des réveils précoces, et 16,7 % (83) remplissent les critères d’insomnie chronique (ICSD–3). Ceux qui cumulent au moins un symptôme nocturne et un symptôme diurne (n=199) ont une durée de sommeil nocturne (6,1h vs 6,5h, p<0,0001) et sur 24h (7,2h vs 7,6h, p=0,006) plus brèves, expriment un besoin de sommeil plus important (7,8h vs 7,5h, p=0,04), et rapportent plus de somnolence (48 % vs 25 %, p<0,001) et de fatigue (79 % vs 46 %, p<0,0001). Un total de 67 % (328/488) rapportent une somnolence diurne dont 54 % (157/291) plus de 3fois/semaine. Ces patients dorment moins la nuit (6,3h vs 6,5h, p=0,03), souffrent plus de pathologie chronique (82 % vs 17 %, p=0,03), ont un score d’Epworth (7,8 vs 5, p<0,0001) plus élevé que ceux qui sont « non-somnolents ».
Conclusion |
La prévalence d’insomnie est de 16,7 % chez les étudiants en médecine à Huê et les symptômes semblent liés au manque de sommeil. La somnolence est très souvent rapportée, méritant des études plus approfondies en premier lieu une validation de l’échelle d’Epworth au Viet Nam.
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Vol 16 - N° 1
P. 33 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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