Caractéristiques du SAS chez les patients atteints de dysfonction subjective de la respiration évaluée par le questionnaire de Nijmegen - 16/02/19
Résumé |
Objectif |
Le Questionnaire de Nijmegen (QNIJ) reflète une dysfonction subjective de la respiration chez les patients lorsqu’il est>22. Une proportion de ces patients rapporte des troubles liées au sommeil. Nous souhaitons en connaître la prévalence et caractériser les symptômes évocateurs de syndrome d’apnée du sommeil (SAS) chez ces patients.
Méthodes |
Analyse rétrospective de patients consécutifs adressés au laboratoire du sommeil pour ronflement ou afin d’exclure un SAS. Les scores Nijmegen (QNIJ), Epworth (ESS), Beck dépression (BDI), fatigue (Pichot) ont été réalisés chez tous les patients. Les patients ont été divisés en deux groupes selon un QNIJ>22 ou non (QNIJ+et QNIJ−respectivement). Les patients atteints de SAS avec un index d’apnées-hypopnées (IAH)>15 (SAS+) ont été comparés aux patients sans SAS.
Résultats |
Sur un total de 534 patients, 124 (69f) patients soit 23 % avaient un score de Nijmegen>22 (31+7). Trente-huit patients sur 124 avec un IAH>15 (32+18 vs 3+3 p-value<0,001). Les patients SAS+ avaient des index de fatigue, de dépression et d’anxiété significativement plus élevé respectivement (23+6 vs 19+6 p=0,01), (13+7 vs 9+6 p=0,011), (33+11 vs 21+9 p<0,001). Aucune différence significative n’a été rapportée concernant le score ESS (12+6 vs 11+5 p=0,615), le BMI (30+8 vs 29+6 p=0,705). La fonction respiratoire de ces patients était par ailleurs normale et ne montrait aucun déficit ventilatoire.
Conclusion |
30 % des patients qui rapportent une dysfonction subjective de la respiration ont un SAS sévère caractérisé par des index élevés d’anxiété, de dépression et de fatigue.
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Vol 16 - N° 1
P. 44 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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