Évaluation de l’efficacité du tube nasopharyngé sur le ronflement et le syndrome d’apnée du sommeil pendant une endoscopie sous sédation induite - 16/02/19
Résumé |
Objectif |
Une nouvelle option thérapeutique alternative dans la prise en charge du syndrome d’apnée du sommeil consiste à « stenter » les voies aériennes supérieures au moyen d’un tube nasopharyngé (TNP) (NASTENT®). Nous avons évalué l’impact du TNP sur les évènements respiratoires et les ronflements, lors d’une endoscopie sous sédation induite (ESSI).
Méthodes |
Une étude rétrospective a été effectuée comportant 11 patients ronfleurs simple (n=1) ou avec un SAS minime à modéré (n=10). Durant une ESSI titrée au propofol et monitorée par une polygraphie ventilatoire (PV) (NOXT3), nous avons observé les sites de vibration/d’obstruction avec un nasofibroscope. Le TNP était placé dans l’autre fosse nasale jusqu’à dépasser l’obstacle distal (sauf l’épiglotte) sous contrôle visuel. Le nasofibroscope était ensuite retiré. L’Index d’apnée hypopnée (IAH) et la saturation moyenne ont été mesurés et comparés à ceux obtenue lors de la PV NOXT3 diagnostic.
Résultats |
La longueur moyenne des TNP était de 151,9mm (130–165). L’IAH a baissé de 20,5±12,6/h à 6±19,1 (p<0,001). Tous les patients, sauf un (obstruction épiglottique), ont vu leurs événements disparaître. La moyenne de la saturation en oxygène était inchangée. Le ronflement a disparu chez 10 patients.
Conclusion |
Le TNP, dont la longueur a été précisée lors d’une ESSI, peut constituer une bonne alternative thérapeutique en cas de ronflement ou de SAS minime à modéré. Une étude prospective évaluant l’efficacité et la tolérance du TNP lors d’un sommeil physiologique est indispensable pour confirmer l’efficacité du dispositif.
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Vol 16 - N° 1
P. 46 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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