Évaluation en pathologie du sommeil de l’analyse automatique Aseega confrontée au double codage visuel - 16/02/19
Résumé |
Objectif |
La variabilité et le coût de l’analyse visuelle (AV) du sommeil justifient la recherche d’alternatives. L’objectif de l’étude était d’évaluer l’analyse automatique (AA) Aseega dans une population adulte présentant différentes pathologies du sommeil.
Méthodes |
Les polysomnographies (PSG) de 95 patients (38 femmes, 40±13 ans) ont été analysées : insomnie (n=23), hypersomnie (n=24), narcolepsie (n=24), syndrome d’apnées obstructives (n=24). L’interprétation visuelle des PSG a été réalisée par 2 experts indépendants (AV1 et AV2) selon les règles de l’AASM. L’AA score uniquement la voie EEG CzPz sans information sur l’EOG ni l’EMG. L’accord époque par époque (concordance et coefficient kappa) entre les AV et AA a été calculé.
Résultats |
Les accords étaient AA-AV1=78,6 % (kappa=,70), AA-AV2=75 % (,65), AV1-AV2=79,5 % (,72). L’accord entre AA et le consensus des AV était 85,6 % (,69) avec comme répartition : hypersomnie 87,0 % (,68), insomnie 86,1 % (,68), narcolepsie 84,6 (,67) et SAS 87,7 (,67). Sur les 20,5 % de désaccord entre AV, AA était en accord avec une AV dans 85,5 % des cas. La comparaison qualitative des hypnogrammes indiquait une organisation globale du sommeil très proche entre les analyses mais une sous-détection par l’AA des endormissements en sommeil paradoxal dans le groupe narcolepsie.
Conclusion |
La concordance entre AA et AV est comparable à celle rapportée entre AA et AV chez des sujets contrôles et entre AV et AV chez des patients. L’utilisation clinique de cet outil est envisageable si la détection des endormissements en sommeil paradoxal est affinée et le scorage des évènements implémenté.
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Vol 16 - N° 1
P. 54 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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