Étude des pointes épileptiques hippocampiques au cours du sommeil lent en SEEG : quelles conséquences sur la consolidation mnésique à long terme ? - 16/02/19
, E. Tramoni 2, N. Roehri 3, S. Lagarde 4, B. Giusiano 3, O. Felician 2, C. Benar 3, F. Bartolomei 4Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Objectif |
L’objectif de ce travail est d’étudier l’impact des pointes épileptiques hippocampiques grâce à des enregistrements intracrâniens (stéréoencéphalographie, SEEG) sur les capacités de consolidation mnésique à long terme (plusieursjours), en étudiant également l’effet sur les fuseaux du sommeil hippocampiques.
Méthodes |
Un total de 20 patients explorés en SEEG dans le cadre du bilan préchirurgical d’une épilepsie focale pharmaco-résistante, avec une implantation hippocampique uni ou bilatérale, ont été inclus. Ils ont passé des tests de mémoire 48h après l’implantation des électrodes puis un rappel une semaine plus tard. Les analyses ont été effectuées sur la nuit suivant la première session de tests mnésiques : détection des pointes épileptiques hippocampiques et détection des fuseaux de sommeil hippocampiques.
Résultats |
On retrouve une corrélation négative entre la fréquence des pointes au cours du sommeil lent et les performances mnésiques à une semaine. Il existe une corrélation négative entre la fréquence des pointes épileptiques au cours du sommeil lent et la fréquence des fuseaux hippocampiques. Néanmoins, aucune corrélation n’est retrouvée entre la fréquence des fuseaux de sommeil hippocampiques et les performances mnésiques à une semaine.
Conclusion |
Ces résultats suggèrent que les pointes épileptiques hippocampiques survenant au cours du sommeil lent interfèrent avec les processus responsables de la consolidation de la mémoire à long terme. Les fuseaux hippocampiques ne semblent pas directement associés aux processus de consolidation mnésique à long terme.
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Vol 16 - N° 1
P. 58-59 - mars 2019 Retour au numéro
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