Barberousse, l’éthique du soin au cinéma - 20/02/19
Barberousse, ethics of care through cinema
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Résumé |
Vouloir réduire une action aux techniques qu’elle met en œuvre, c’est en méconnaître la puissance. Dans le film d’Akira Kurosawa, l’action du soin a cette puissance. Irréductible au protocole qu’elle applique, elle doit sa réussite à l’interaction qu’elle sait nouer avec le patient, c’est-à-dire au lien qu’elle restaure et qui participe au processus de guérison. Dans Barberousse, l’assistance aux malades est cet art qui se construit sous nos yeux. Mais, avec lui, c’est la relation éthique qui prend forme. L’art du soin trouve dans l’éthique non un supplément d’âme, mais le ressort de sa pratique. Un soignant sans éthique est-il coupé de sa pratique ? C’est sur cette question que le film nous invite à méditer.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Reducing an action to the techniques it implements is to disregard its power. In Akira Kurosawa's film, care giving has this power. Irreducible to the protocol it applies, its success is due to its ability to interact with the patient, which means it restores the bond that participates in the healing process. In Barberousse, attending the sick is the art that is being built before our eyes. But with it, it is the ethical relationship that emerges. The art of care finds in ethics not more soul, but the heart of its practice. Is a caregiver without ethics cut off from his practice? This is the question that the film invites us to meditate upon.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Soin, Éthique, Cinéma, Pratique, Éducation, Relation médecin/patient
Keywords : Care, Ethics, Cinema, Practice, Education, Doctor/patient relationship
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