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Infections de prothèse articulaire à Mycobacterium tuberculosis : série rétrospective - 03/03/19

Doi : 10.1016/j.rhum.2018.06.006 
Vanina Meyssonnier a, , d , Valérie Zeller a, d, Stéphanie Malbos a, Béate Heym c, d, Luc Lhotellier b, d, Nicole Desplaces c, d, Simon Marmor b, d, Jean-Marc Ziza a, d
a Service de médecine interne et rhumatologie, groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon, 125, rue d’Avron, 75960 Paris cedex 20, France 
b Service de chirurgie osseuses et traumatologique, groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon, 75960 Paris cedex 20, France 
c Laboratoire de biologie médicale, groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon, 75960 Paris cedex 20, France 
d Centre de référence des infections ostéo-articulaires complexes, groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon, 75960 Paris cedex 20, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Points essentiels

L’infection de prothèse articulaire d’origine tuberculeuse est rare. Le diagnostic est simple mais nécessite une culture des prélèvements ostéo-articulaires sur milieu spécifique à visée mycobacteriologique.
Le pronostic est bon en cas de traitement médical bien conduit dont la durée optimale reste à définir.
La stratégie chirurgicale doit être discutée au cas par cas et n’est pas systématique si le diagnostic est fait lors de l’implantation du matériel prothétique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Objectif

L’infection tuberculeuse de prothèse articulaire est une localisation rare et son diagnostic souvent retardé. L’objectif est de décrire sa prise en charge dans un centre de référence des infections ostéo-articulaires.

Méthodes

Étude rétrospective monocentrique ayant inclus 9 patients entre 1987 à 2016 Résultats L’âge médian était de 80 ans. Deux patients avaient un antécédent de tuberculose. La hanche était atteinte dans tous les cas. Quatre patients avaient une autre atteinte : pulmonaire (n=3), urinaire et scrotale (n=1), vertébrale (n=1). Le diagnostic a été porté sur les prélèvements peropératoires systématiques lors de la pose de la prothèse ou à distance de la pose. Pour les 8 patients suivis sous traitement, la durée moyenne de l’antibiothérapie a été de 16 mois (12–18). Pour les 4 découvertes lors de la pose de prothèse, il n’y a pas eu de reprise chirurgicale pour l’infection. Pour les 5 autres patients, un changement de la prothèse a été réalisé dans 3 cas, une résection de hanche dans un cas et un patient n’a pas été opéré. L’évolution a été favorable dans tous les cas après un suivi allant de 15 mois à 10 ans.

Conclusion

L’infection tuberculeuse de prothèse articulaire est rare. Le pronostic est bon si le traitement antibiotique est prolongé d’une durée qui reste à déterminer. La stratégie chirurgicale doit se discuter au cas par cas et le matériel prothétique peut être conservé lorsque l’infection tuberculeuse est de découverte fortuite à la pose de la prothèse.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Mycobacterium tuberculosis, Infection de prothèse articulaire


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus.


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Vol 86 - N° 2

P. 182-187 - mars 2019 Retour au numéro
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