Carcinome vésiculaire de la thyroïde et carcinome rénal à cellules claires, une association rare : à propos d’un cas - 08/03/19
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Résumé |
Introduction |
Les cancers primitifs multiples constituent une entité rare, cependant leur incidence est en augmentation en raison du progrès des moyens diagnostiques et des stratégies de surveillance. La coexistence chez un même patient de plusieurs tumeurs malignes primitives a été décrite dans la littérature avec une fréquence variant de 5,5 à 8,5 %, tous cancers confondus. Nous rapportons ici le cas d’une tumeur rénale maligne découverte chez une patiente suivie pour carcinome différencié métastatique de la thyroïde.
Observation |
Il s’agit d’une patiente de 63 ans, sans antécédents pathologiques notables, ayant bénéficié initialement d’une isthmo-lobectomie droite sans preuve anatomopathologique. Une totalisation avec curage ganglionnaire central a été réalisée 5 ans plus tard devant l’apparition d’une tuméfaction cervicale antérieure. L’étude anatomopathologique a révélé une hyperplasie thyroïdienne multi-nodulaire sans signe de malignité avec présence de métastases ganglionnaires d’un carcinome vésiculaire de la thyroïde. La patiente a bénéficié d’un complément thérapeutique par l’iode 131 à visée ablative à deux reprises devant la mise en évidence de multiples fixations pathologiques au niveau osseux, pulmonaire et viscéral suspectant des métastases. Une TDM abdominale a été réalisée au cours du suivi devant des coliques néphrétiques objectivant un processus tissulaire du rein gauche de 100×60mm avec légère compression et dilatation pyélo-calicielle gauche sans extension locorégionale. La patiente a bénéficié d’une néphrectomie totale gauche, dont l’étude anatomo-pathologique a mis en évidence un carcinome rénal à cellules claires grade 2 de Fuhrman de 8,5 de grand axe de stade pT3 avec présence d’effraction capsulaire sans foyers sarcomatoïde ; la graisse péri-rénale, la graisse hilaire et les vaisseaux du hile étaient indemnes de lésion tumorale. La patiente n’a bénéficié d’aucun traitement complémentaire vu le stade T3, actuellement sous surveillance et programmée pour d’autres cures d’irathérapie à forte dose.
Conclusion |
Nous discuterons à la lumière des données de la littérature l’éventuelle incrimination des différents facteurs exogènes et endogènes impliqués dans la genèse des cancers primitifs multiples. Cependant, une détection précoce par une surveillance régulière permettra une prise en charge rapide et améliorera le taux de guérison.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer différencié de la thyroïde, Cancer rénal
Plan
Vol 43 - N° 2
P. 201-202 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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