Observance thérapeutique appliquée à un examen scintigraphique au 131I-noriodocholesterol - 08/03/19
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Résumé |
Introduction |
Le 131I-6β-iodomethyl-19-norcholesterol (norchol) est un analogue du cholestérol radiomarqué, indiqué dans l’exploration de la corticosurrénale. Cet examen nécessite une préparation préalable du patient avant et après injection conditionnant la qualité de l’examen scintigraphique. L’objectif de ce travail est d’élaborer une fiche regroupant tous les médicaments utilisés dans la préparation et servant à assurer une bonne observance.
Matériels et méthodes |
Nous présentons le cas d’un patient ayant un hyperaldostéronisme primaire. Une scintigraphie surrénalienne au norchol est demandée à la recherche d’une éventuelle sécrétion latéralisée d’aldostérone. Nous avons élaboré une fiche détaillant la préparation du patient à cet examen, en se basant sur les différentes recommandations. Cette fiche regroupe toutes les interactions médicamenteuses ainsi que la liste et le protocole d’administration des médicaments nécessaires à la préparation du patient. Un plan de prise détaillé et simple est établi évitant toute omission ou confusion par le malade et constituant un moyen de suivi pour le radiopharmacien chargé de la validation pharmaceutique.
Résultat |
Notre patient est sous spironolactone, captopril et nitrendipine. Ce traitement présente une activité pharmacologique qui interfère avec le système rénine-angiotensine-aldostérone du cortex surrénalien. Il est donc nécessaire de l’interrompre pour éviter une modification de la fixation du norchol. Il convient également de prévenir une captation thyroïdienne de l’iode libéré à partir de ce médicament par administration de l’iode stable (Lugol 1 %). La présence de conjugués du norchol ou de ses métabolites dans l’intestin peut compromettre la qualité des résultats de l’examen en raison d’une activité parasite au niveau intestinal. Il est donc recommandé d’administrer un laxatif. Le bruit de fond hépatique peut gêner la visualisation de la surrénale droite d’où la préparation par la colestyramine. Un freinage corticotrope exogène par la dexaméthasone est nécessaire dans cette indication vu que nous voulons visionner uniquement la zone glomérulée chez notre patient.
Conclusion |
L’élaboration d’une fiche de suivi a permis une bonne observance thérapeutique pour le patient. Ceci s’est confirmé par l’obtention de bonnes images scintigraphiques sans artefacts. Ce travail d’éducation thérapeutique s’inscrit dans la démarche qualité menée par l’unité de radiopharmacie au sein du service permettant de minimiser le nombre d’examens non conformes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Corticosurrénalome, Traitement
Plan
Vol 43 - N° 2
P. 207-208 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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