Les déconvenues esthétiques en sclérothérapie, leurs causes, comment les éviter ? - 10/03/19
Résumé |
Les déconvenues esthétiques en sclérothérapie peuvent être de divers types :
– objectives dues à une non-amélioration de la lésion cible (disparition insuffisante, aggravation, récidive rapide)
– objectives dues à l’apparition d’une lésion nouvelle (pigmentation, matting, cicatrice, etc.)
– subjective, traduisant une différence d’appréciation du résultat entre médecin et patient.
Les deux premiers types peuvent correspondre à trois catégories de causes :
– erreurs stratégiques, comme, une absence de contrôle satisfaisant des reflux jonctionnels, tronculaires et perforants en raison d’une analyse hémodynamique et d’une cartographie écho-Doppler insuffisante.
– erreurs tactiques, comme, le choix d’une méthode non appropriée aux lésions (sclérothérapie sur très gros troncs).
– erreurs techniques : excès de dosage et de concentration des sclérosants (ou sous-dosage), mauvaise technique, manque de pratique.
Le troisième type, subjectif peut découler d’une mauvaise estimation des possibilités thérapeutiques par le médecin, le patient ou les deux ou d’une dysmorphophobie du patient. La prévention des mauvais résultats demande des connaissances théoriques complètes et mises à jour régulièrement, ainsi qu’une technique sans reproche. La plupart des mauvais résultats sont dus à des erreurs. Il est toujours bon de confronter ses méthodes et ses résultats à ceux de ses collègues.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Sclérothérapie, Effets secondaires
Plan
Vol 44 - N° 2
P. 111 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?