Le praticien face à une plainte ordinale du patient pour déconvenue esthétique - 10/03/19
Résumé |
Les plaintes reçues par un Conseil départemental ont plusieurs origines : un particulier, un médecin, une autorité publique, une association de défense des droits des patients. La plainte doit parvenir par courrier signé en désignant le nom du médecin mis en cause et en expliquant les griefs reprochés.
Le Conseil départemental n’a pas de pouvoir disciplinaire. Il met en place une conciliation et en cas d’échec de celle-ci transmet la plainte à la chambre disciplinaire de première instance en la motivant et s’y associant ou non. La procédure est différente en cas de praticien chargé d’une mission de service public.
Fréquemment la source de la plainte trouve son origine dans une relation médecin–malade de mauvaise qualité d’où l’importance d’établir une relation de qualité et bien codifiée avec les patients et tout particulièrement en cas de soins esthétiques (devis et consentement éclairé aux soins signés, facture sans ambiguïté, réalisation de photographies si nécessaire).
Le plus souvent, en cas de soins esthétiques, sont mises en cause la qualité des soins (compétence du praticien, soins non consciencieux, erreur de diagnostic, mauvaise information) et la hauteur des honoraires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Plainte, Conciliation
Plan
Vol 44 - N° 2
P. 112 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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