Vivre avec un lymphœdème - 10/03/19
Résumé |
Les lymphœdèmes sont d’origine primaire, touchant essentiellement les membres inférieurs et les sujets féminins, et secondaires après traitement de cancer comprenant curage ganglionnaire et/ou radiothérapie, touchant les membres supérieurs (sein) ou inférieurs (cancers pelviens, mélanome). Il s’agit d’une pathologie chronique avec ses propres complications, en particulier les érysipèles. Les lymphœdèmes ont un retentissement important, qu’il s’agisse des lymphœdèmes primaires et secondaires qui sont les plus documentés car plus fréquents. La mesure de la qualité de vie comprend des échelles génériques (ex: SF36) et plus spécifiques (ex: LyQLI, LYMQOL) qui explorent les dimensions physiques, psychologiques, sociales et sexuelles. Au cours des lymphœdèmes, les émotions négatives sont augmentées (frustration, tristesse, inquiétude, peur…), la dimension physique est altérée par les limitations de mobilité de l’épaule ou pathologies régionales associées. L’impact social comprend une marginalisation, une charge financière due au reste à charge, un isolement social. L’image corporelle est aussi négativement impactée par le lymphœdème, de même que la sexualité avec une diminution de la libido. La prise en charge des patients ayant un lymphœdème comprend la réduction de volume et son maintien au long cours mais doit aussi prendre en charge les retentissements sur la qualité de vie avec ses différentes dimensions. Plusieurs pistes et ressources pourraient être utiles afin d’améliorer le vécu des patients : psychologue, groupe de parole, sexologue, atelier d’écriture thérapeutique, dramathérapie, yoga…
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Lymphœdème, Qualité de vie, Image corporelle
Plan
Vol 44 - N° 2
P. 112 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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