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La maladie de Takayasu - 10/03/19

Doi : 10.1016/j.jdmv.2018.12.074 
C. Seinturier
 Service de médecine vasculaire, CHU de Grenoble Alpes, 38043 La Tronche Cedex, France 

Résumé

La maladie de Takayasu appartient à la classe des vascularites des gros vaisseaux. Elle doit son nom à un ophtalmologue japonais mais est présente sur tous les continents. Elle est rare avec une incidence en Europe entre 0,4 et 1,5/106 habitants. Elle est d’origine inconnue et touche surtout la femme de moins de quarante ans. Après une phase inflammatoire ou pseudo virale qui passe souvent inaperçue le diagnostic est fait devant une atteinte artérielle sténotique (artères membres supérieurs, AVC, HTA sur sténose d’artère rénale) ou anévrysmale plus rarement. Les examens utiles au diagnostic sont l’écho-Doppler et surtout l’angioscanner et l’angio-IRM qui pourront mettre en évidence l’inflammation pariétale. Le traitement repose sur les immunosuppresseurs, corticoïdes en première intention mais ce traitement sera insuffisant chez la moitié des patients et le recours à des immunosuppresseurs type azathioprine, méthotrexate ou biothérapies au mieux dans le cadre d’essais cliniques sera alors nécessaire. La conduite du traitement au long cours sera d’autant plus complexe qu’il est difficile d’apprécier l’évolutivité de la pathologie. Le PET scan ou l’échographie avec injection de produit de contraste ultrasonore (CEUS) peuvent trouver leur place dans cette évaluation. La prise en charge des formes compliquées sera au mieux effectuée en lien avec les centres de compétence et de référence des maladies vasculaires rares ou des maladies inflammatoires.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Artérite, Takayasu


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Vol 44 - N° 2

P. 124 - mars 2019 Retour au numéro
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