Risque de cancer occulte dans la maladie thromboembolique veineuse idiopathique : une étude rétrospective de 52 patients - 10/03/19
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Résumé |
Introduction |
Cancer et maladie thromboembolique veineuse (MTEV) sont fréquemment associés. L’incidence du cancer est augmentée dans l’évaluation initiale et le suivi des patients souffrant d’une MTEV idiopathique. La stratégie de dépistage à la recherche d’un cancer occulte n’est pas clairement définie. Une stratégie de dépistage étendu, en l’absence de point d’appel clinique, reste discutée.
Objectifs |
Évaluer la prévalence des cancers occultes lors du bilan hospitalier dans le cadre d’un 1er épisode de MTEV idiopathique, l’incidence des cancers dans le suivi, la rentabilité du scanner thoraco-abdomino-pelvien (TAP) et les facteurs associés à la présence d’un cancer.
Matériel et méthode |
Étude descriptive, rétrospective, monocentrique dans un service de médecine vasculaire. Les patients inclus ont été hospitalisés entre le 01/01/2015 et le 31/10/2017 pour un premier épisode de MTEV idiopathique, avec un suivi médical allant jusqu’à 41 mois. Le scanner-TAP faisait partie du bilan d’imagerie standardisé.
Résultats |
Deux cent vingts patients ont été hospitalisés pour une MTEV. Parmi eux, 52 patients ont été pris en charge pour un premier épisode de MTEV idiopathique et ont été inclus. Un cancer a été diagnostiqué chez 5 patients (un cancer de l’ovaire, deux adénocarcinomes coliques et deux adénocarcinomes prostatiques) qui ont tous bénéficié d’un traitement. Aucun cancer n’a été dépisté durant le suivi. Les 5 patients avec un cancer dépisté avaient tous une anomalie à l’examen clinique et/ou biologique. Trois patients présentaient une anomalie sur le scanner-TAP. L’âge, l’anémie, la thrombocytose, le terrain polyvasculaire et un antécédent familial de cancer ont été plus fréquemment retrouvés chez ces patients. De plus, 14 patients (27 %) ont vu leur prise en charge diagnostique et/ou thérapeutique modifiée suite à la découverte d’une anomalie lors du bilan systématique, le scanner-TAP ayant permis d’orienter le diagnostic chez 9 d’entre eux.
Conclusion |
Dans cette cohorte de patients, l’incidence de cancer occulte était de 9,6 %, comparable aux chiffres de la littérature. Le scanner-TAP a permis d’orienter le diagnostic de cancer dans 60 % des cas et de modifier la prise en charge par la découverte d’anomalies chez 19 % des autres patients. Les facteurs prédictifs de la présence d’un cancer occulte devront être étudiés dans une plus grande cohorte afin de préciser le profil des patients les plus à risque.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Maladie thrombo-embolique veineuse idiopathique, Cancer occulte
Plan
Vol 44 - N° 2
P. 149-150 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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