Adhérence au régime méditerranéen, indice de masse corporelle et risque de diabète de type 2 : résultats de l’étude UK Biobank - 16/03/19
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Résumé |
Discipline |
Épidémiologie.
Introduction et but de l’étude |
Au cours des dernières décennies, l’incidence du diabète de type II (DT2) a augmenté de manière significative à travers le monde, entrainant une augmentation de la morbidité et de la mortalité associées. En termes de prévention, les preuves s’accumulent quant à l’association entre l’adhérence à un régime de type Méditerranéen et un moindre risque de DT2. Dans cette étude, nous nous sommes intéressés à l’effet potentiellement médiateur de l’indice de masse corporelle (IMC) en tant que mécanisme sous-jacent à cette relation.
Matériel et méthodes |
Les participants de la UK Biobank ayant des données cliniques sur le statut diabétique et ayant répondu à au moins un questionnaire nutritionnel ont été inclus. Le statut diabétique était auto-déclaré et les participants ayant un diagnostic de diabète prévalent, gestationnel ou incertain (ç.à.d. variant au cours des suivis) ont été exclus. Le score MEDAS a été utilisé pour évaluer l’adhérence à un régime de type Méditerranéen à l’inclusion, basé sur les seuils de consommation de 11 groupes d’aliments (huile d’olive, légumes, fruits, viande rouge, beurre ou crème, boissons sucrées, vin, légumineuses, poisson, pâtisseries et noix) ainsi qu’une question additionnelle sur la consommation préférentielle de viande rouge ou blanche. Une analyse de médiation causale basée sur un modèle de Cox à risques proportionnels a été utilisé pour évaluer les relations entre MEDAS score et risque de DT2.
Résultats et analyse statistique |
L’échantillon d’étude était composé de 6362 participants, dont 113 ont développé un diabète incident durant une période de suivi moyenne de 4,6 ans. À l’inclusion, le score MEDAS moyen était de 4,6, variant de 0 à 11. Concernant l’effet total, l’incidence de DT2 était réduite de 12 % chez les participants ayant un score MEDAS plus élevé. Cependant, l’effet direct du score MEDAS sur le risque de DT2 n’était pas significatif après ajustement sur les potentiels facteurs de confusion dont l’IMC (RR 0,91 IC 95 % [0,82–1,02]). Les analyses de médiation ont suggéré que l’IMC expliquait environ 3 % de l’effet du score MEDAS sur le risque de diabète (RR 0,97 IC 95 % [0,96–0,97]).
Conclusion |
Les effets bénéfiques, et désormais bien connus, d’une plus grande adhérence à un régime de type Méditerranéen sur le risque de DT2 pourraient en partie être médiés par la modulation de l’IMC chez les participants de la UK Biobank.
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Vol 33 - N° 1
P. 103-104 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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